Réactivé en 2013, le Conseil national de la concurrence (CNC) continue à souffrir de l’isolement dans une économie en manque, pourtant, de régulation. Son « maigre » bilan 2016 l’atteste, avec seulement 4 avis rendus.
L’année dernière, le CNC a rendu seulement 4 avis, confie son président, Amara Zitouni au micro de Zohir Bouzid, journaliste du service économique de la radio Chaine 3 de la Radio Algérienne.
« Trois de ces avis sont des saisines et sont relatives aux marché des assurances, des détergents et à la distance d’implantation des stations-service sur les autoroutes. Le quatrième avis est une autosaisine du conseil et comprend des propositions de modification de l’ordonnance (03-03 de juillet 2003) relative à la concurrence », précisera-t-il. Le bilan est maigre car le conseil reste encore méconnu, voir ignoré, par beaucoup d’opérateurs économiques et commerciaux et même par certaine administrations publiques, se désole son président.