« C’est une aubaine d’avoir une solution, tel que le financement non conventionnel, qui nous évite d’aller au FMI, alors que nous avons besoin de 200 milliards de dinars par mois de dépenses », a déclaré le premier ministre au sujet du financement non conventionnel, ce jeudi devant l’APN.
De prime a bords, le premier ministre Ahmed Ouyahia, a fortement tenu à répondre aux interventions de l’opposition, lors de sa réponse en plénière aujourd’hui, insistant notamment sur le volet financier. Il est revenu avec force et insistance sur le bienfondé de l’amendement de la loi sur la monnaie et du crédit, réitérant les mêmes arguments, « c’est de la démagogie, de la part de ceux qui ont contesté cette mesure, et ne peuvent compter sur le recouvrement de la fiscalité, ni sur les remboursements des crédits, et encore moins sur recouvrement de l’argent de l’informel, car ce sont des solutions virtuelles », précise t il.
Insistant avec des arguments chiffrés, Ouayhia, reprends le chemin des comparaisons avec les pays, cette fois-ci voisin, en citant le Maroc et la Turquie, indiquant le rapport du volume financier du PIB « je ne me base pas sur les cours du square pour dire que le dinar ne tombera avec cette mesure, mais avec les chiffres de la banque centrale, qui indique selon le dernier rapport, que la masse monétaire totale de l’Algérie est de l’ordre de 14 500 milliards de dinars, dont 2700 milliard dans l’informel ».
Pour la politique sociale, le premier ministre, a confirmé que « les subventions seront maintenus et l’état continuera d’appliquer sa politique sociale pour 2018, jusqu’à ce que l’étude pour la rationalisation des subventions, sera finalisée ».
Par ailleurs, concernant le financement du programme de réalisation des logement AADL , Ouyahia a estimé que « ce financement devrait passer par le fonds national d’investissement à hauteur de 250 milliards de dinars à injecter dans ce programme pour 2018, sous forme de créditss »
