Les cours du pétrole repartaient en petite baisse mardi en fin d’échanges européens, mais continuaient de n’osciller que faiblement autour de l’équilibre dans un marché prudent avant les données hebdomadaires sur les réserves américaines d’or noir. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,19 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de lundi.
Les cours du brut restaient cantonnés dans une fourchette étroite, en l’absence de nouvelles informations majeures sur les fondamentaux du marché.
Prochain élément de nature à donner une impulsion aux cours, les données hebdomadaires sur les réserves de pétrole aux États-Unis seront publiées mercredi par le département américain de l’Énergie (DoE).
Selon des prévisions médianes d’analystes compilées par Bloomberg, les réserves de brut devraient s’être étoffées de 3,4 millions de barils lors de la semaine achevée le 15 septembre, tandis que celles d’essence devraient avoir baissé de 2,125 millions de barils et les stocks de produits distillés fondus de 1,975 million de barils.
« Les raffineries aux États-Unis reviennent à la normale après les ouragans Harvey et Irma » mais il va falloir du temps pour venir traiter le brut accumulé, a prévenu David Madden, analyste chez CMC Markets.
En attendant, les cours n’arrivent pas à prendre assez de vitesse ni pour améliorer ses récents plus hauts ni pour repartir à la baisse, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, résumant ainsi les mouvements du pétrole depuis le début de la semaine.
Le marché reprenait ainsi son souffle après avoir grimpé la semaine dernière à des sommets en cinq mois à 55,99 USD pour le baril de Brent et en près de quatre mois à 50,50 USD pour celui de WTI
Les cours avaient tiré parti de données encourageantes sur la demande mondiale et de la baisse du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis.
Afp