Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé samedi à Alger, les cadres du Groupe agro-logistiques (Agrolog), à fournir « plus d’efforts et d’engagements » pour développer les filières stratégiques du secteur, a indiqué ce ministère dans un communiqué.
« Le ministre a exhorté les cadres du Groupe agro-logistiques (Agrolog), de fournir plus d’efforts et plus d’engagements pour le développement des filières stratégiques (…) afin de permettre au Groupe de jouer son rôle dans le développement de économie nationale », a précisé la même source.
M. Bouazghi a insisté, lors d’une réunion avec les cadres du Groupe et ses filiales, sur la filière avicole, la filière viande rouge, la filière maraichère, l’activité production et conservation des viandes rouges et blanches, ainsi que l’activité de la valorisation et la conservation des produits agricoles à travers les plateformes logistiques. Lors de cette rencontre, présidée par le ministre, un plan d’action stratégique sur les activités du groupe qui seront développées, a été présenté par les cadres du Groupe, suivi d’un débat général.
A cet effet, M. Bouazghi, a suggéré aux cadres du groupe d’être « plus dynamiques et attractifs » dans la gestion du Groupe et surtout avoir une stratégie « visible » afin de lui permettre de jouer son rôle comme un instrument de régulation du marché.
Par ailleurs, le ministre a indiqué également qu’il est « impératif » de structurer et d’organiser les professionnels de la filière avicole. M. Bouazghi a en outre, incité les cadres du Groupe à développer la production nationale du maïs et de soja, importés pour alimentation de bétail et de s’engager plus dans le développement de la filière avicole.
Il a souligné, par ailleurs, l’importance d’augmenter les capacités nationales de stockage afin d’absorber le surplus de la production agricole, mais aussi à asseoir un équilibre entre l’offre et la demande et à diversifier les canaux de distribution, de commercialisation et de stockage, qualifiant ce point d' »une question de souveraineté nationale ».