Au niveau mondial, selon l’OCDE, c’est la Chine qui a le plus investi en Afrique en 2015-2016 (38,4 milliards $), suivie des Emirats arabes unis (14,9 milliards $). Et en troisième position vient l’Italie, premier investisseurs européen, avec un total de 11,6 milliards $, davantage que les USA (10,4 milliards $).
La péninsule doit en grande partie cet excellent classement à sa compagnie pétrolière nationale qui a effectué à elle seule 70% de ces investissements. Il faut dire qu’après la découverte d’immenses réserves de gaz naturel au large du Mozambique, ENI a redoublé de chance en Egypte, en découvrant le gigantesque champ gazier méditerranéen de Zohr. Mais au-delà du secteur gazier, l’Italie compte également le géant de l’agroindustrie Ferrero (Nutella, Kinder) ou du BTP Salini Impregilo, qui prospèrent en Afrique.
Pour accompagner et accélérer cette dynamique africaine qui semble bien lui réussir, Rome a lancé cette année un fonds d’investissement baptisé Africa Act, et l’a doté d’une mise initiale de 200 millions d’euros. L’objectif étant de mobiliser 10 à 20 fois plus de capitaux afin de propulser les entreprises italiennes, et notamment sa multitude de PME, sur le marché africain.
Ecofin