Cette année encore, et cela fait déjà, quelques années que ça dure, la rentrée sociale sera considérée comme l’autre saignée pour les ménages, car, elle coïncide avec la fin de la saison estivale et la fête de l’Aïd, après un mois de Ramadhan éprouvant.
Ainsi donc, après un peu plus de deux mois de dépenses, durant tout le Ramadhan, qui s’est avéré un peu clément côté prix des produits alimentaires, venue la saison estivale, qui rime avec les vacances, aussi, les fêtes de mariages qui arrivent à leur apogée en ce mois d’août avec toutes les dépenses que cela implique, notamment, les cadeaux de mariages. D’autres dépenses pointent à l’horizon avec la fête de l’Aïd (mouton, nouveaux habits…), juste avant la rentrée prévue dans trois semaines.
Notant qu’après les dépenses du mois de Ramadhan, avec les budgets spéciaux entre 50000 à 130000 DA consacrés à cet effet, ajoutant à cela, les vacances, dont le séjour coûte en moyenne 50 000 DA, la fête de l’Aïd impliquant l’achat du mouton dont le prix est estimé entre 30 000 et 60 000 DA. Viendront les dépenses de la rentrée scolaire pour clôturer trois mois de sur dépenses, avec les fournitures et les nouveaux habits pour les étudiants, qui coûtent en moyenne 3000 DA pour les affaires scolaires, et jusqu’à 5000 DA concernant les vêtements, et cela pour un seul élève, avec des prix qui ne cessent de flamber à l’approche de la rentrée scolaire.
Cependant, la question qui reste en suspens, est : comment les ménages algériens feront-ils face à autant de dépenses ? Sachant que, la rentrée sociale sera précédée de quelques jours de la fête de l’Aïd et de la facture d’électricité la plus salée de l’année. D’autant plus que, les ménages ont consommé leurs économies durant le mois de Ramadhan et la période des vacances. Et le tout, se heurte au salaire de l’algérien qui n’est pas des plus conséquents. Effectivement avec un salaire moyen de 35 000 DA, pour un foyer algérien composé de cinq (5) personnes en moyenne (Parents et trois enfants), quelle est la solution ?
Il est clair qu’il n’y a pas beaucoup d’alternatives, les ménages algériens, seront appelés à faire un choix, soit opter pour garantir la rentrée sociale, ou l’achat du mouton de l’Aïd, ou bien, recourir à l’endettement, comme c’est le cas de plusieurs citoyens, qui recourent souvent à leurs proches pour prêter de l’argent et combler les dépenses éprouvantes de ces trois derniers mois.