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La Bourse d’Alger peut constituer un moyen de financement de l’économie nationale

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Le Directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub a indiqué, mercredi à Oran, que la Bourse d’Alger peut constituer un moyen de financement de l’économie nationale et jouer un rôle central dans la réalisation des objectifs d’inclusion financière.

En marge d’une journée scientifique organisée par l’Ecole supérieure d’économie d’Oran en coopération avec la compagnie d’assurance « Natixis Algérie » sous le thème « Inclusion financière, finantech et cybersécurité : nouveaux défis et opportunités pour les banques algériennes », M. Benmouhoub a déclaré à la presse que « la Bourse est un bien des banques, des entreprises et des investisseurs et un complément au financement classique ».

Elle a un rôle de réduire la tension sur le système bancaire à travers différents fonds d’investissement qui permettent aux sociétés une nouvelle gouvernance qui les qualifie d’intégrer le marché des transactions, a-t-il expliqué, selon l’agence APS.

Il a rappelé que les pouvoirs publics ont commencé à inclure de nouvelles formules de financement, comme la banque islamique, tout en accordant une plus grande importance au financement à travers le marché, signalant que l’année 2024 a été marquée par l’entrée d’une première banque publique à la Bourse d’Algérie à savoir le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) sur orientation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en attendant également l’entrée de la Banque de Développement Local (BDL) dans les prochains mois, ce qui portera à sept le nombre d’entreprises cotées en bourse.

A noter que le nombre d’institutions cotées en bourse est de six (Alliance Assurances, Biopharm, Aurassi, Saidal, AOM invest et CPA), selon M. Benmouhoub, qui a souligné que l’entrée en bourse de deux banques publiques est considérée comme un indicateur positif pour tous les opérateurs et entreprises économiques et financières pour accéder à ce monde de financement.

Le développement des services financiers est un facteur d’avancement pour atteindre au moins sept objectifs de développement durable sur 17

La directrice de l’Ecole supérieure de l’économie d’Oran, Khalissa Semaoune a estimé, à l’ouverture de cette rencontre, que la majorité des académiciens et économistes du monde des affaires affirment que le développement des services financiers est un facteur d’avancement pour atteindre au moins sept objectifs de développement durable sur 17, soulignant que les services financiers numériques soutenus par la technologie financière a la capacité de réduire les coûts, de rapprocher les services et d’assurer la sécurité et la transparence des transactions tout en promouvant des services financiers plus proches du public.

Par ailleurs, elle a affirmé que les innovations technologiques financières contribuent également à l’amélioration de l’inclusion financière dans d’autres domaines tels que l’assurance, la gestion du patrimoine et les transactions internationales, y compris les transferts de fonds.

Pour sa part, le responsable de cette journée d’information, le professeur Fawzi Tchico a abordé le rôle des banques dans la réalisation de l’inclusion financière et la fourniture de bons services, avec la nécessité de renforcer l’utilisation des moyens modernes de numérisation et d’intelligence artificielle.

Au cours de cette journée scientifique, à laquelle ont pris part des étudiants, des enseignants universitaires, des cadres de banques et d’assurances et des opérateurs économiques, deux tables rondes ont été organisées autour des thèmes « L’inclusion financière, la finantech et leur impact sur les banques algériennes » et « La cybersécurité, défis actuels et solutions innovantes ».

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