Deux laboratoires de l’Office national de la recherche géologique et minière (ORGM), filiale du groupe Sonarem, viennent d’être accrédités par l’Organisme algérien d’accréditation (Algerac), a indiqué un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.
« Le groupe Sonarem, à travers le laboratoire des sciences minérales de l’EPE ORGM Spa, sis à Boumerdes, qui a obtenu, en novembre 2021, son accréditation délivrée par Algerac, à la norme internationale ISO/CEI 17025 version 2017, pour un cycle de trois ans, vient d’être accrédité pour un nouveau cycle de quatre ans », lit -on dans le communiqué.
Dans le même sillage, le laboratoire régional de Tamanrasset vient d’être accrédité selon le même référentiel international 17025 Version 2017, ajoute le même source.
Le groupe Sonarem dispose désormais des premiers laboratoires accrédités des mines en Algérie, confirmant ainsi la qualité des travaux fournis dans le domaine de la recherche et l’exploration minière, tel qu’il est admis par les normes reconnues à l’international (JORC australienne, n 43-101 canadienne et autres).
Ces laboratoires ont pour mission de réaliser des études et analyses sur des roches et minerais, comprenant des analyses chimiques et pétro-minéralogiques sur les différents échantillons prélevés lors de travaux d’explorations minières.
Aussi, ces laboratoires sont dotés d’équipements spécialisés de dernières technologies en la matière et des techniques de pointe pour identifier les minéraux, évaluer les concentrations de métaux précieux ou d’autres ressources permettant de fournir des informations essentielles pour prendre des décisions éclairées concernant l’exploitation des ressources minérales.
Le laboratoire de Boumerdes est également doté d’un hall d’essais semi-industriels (usine pilote) où sont rassemblées toutes les techniques de base du traitement de minerais à même d’étoffer toute étude de faisabilité d’un projet d’exploitation minière.
« De nouvelles perspectives à l’horizon s’ouvrent pour le groupe Sonarem qui ambitionne d’exporter ses services à l’échelle régionale sur le continent africain », ajoute le ministère dans son communiqué.