L’Algérie importé de France une quantité 29 034 tonnes de sucre blanc entre 2016 et 2017 alors qu’elle avait importé 36 988 tonnes entre 2015 et 2016. Les quantités importées du même pays entre 2013/2014 étaient de 104 015 tonnes et entre 2014/2015 près de 91 830 tonnes, selon le dernier bilan de France Agrimer.
Notons que selon les dernières statistiques des services des douanes, les importations de sucre et de ses matières premières (sucres blanc, roux, de betterave brute, de canne à sucre, sirop de lactose…) ont augmenté à 871,7 millions de dollars (usd) en 2016 contre 714,76 millions usd en 2015.
Quant aux quantités des importations de sucre, elles ont également marqué une hausse à 2,03 millions de tonnes (Mt) contre 1,93 Mt, selon la même source. C’est ainsi que le coût des importations de sucre a grimpé de près de 22% en 2016 tandis que les quantités importées ont augmenté de 5,25%. Cette hausse de la facture du sucre s’explique non seulement pas l’augmentation des quantités importées mais aussi par le renchérissement des prix à l’importation par l’Algérie de cette denrée alimentaire. En fait, le prix moyen à l’importation du sucre roux a été de 398 usd/tonne sur les 10 premiers mois de 2016 contre 358 usd/t à la même période de 2015, soit une hausse de 11,2%. Même tendance pour le sucre blanc dont le prix à l’importation a augmenté à 522 usd/t contre 506 usd/t (+3,2%).
Par ailleurs, depuis le début de l’année, les prix du sucre se sont raffermis après une décrue à l’automne 2016. Une tendance qui devrait perdurer malgré la perspective d’une production mondiale en 2017-2018 légèrement excédentaire.
Au niveau mondial, « depuis le début de l’année 2017, les cours du sucre se sont redressés », rappelle FranceAgriMer dans une note publiée le 10 mars 2017 faisant suite au conseil spécialisé pour la filière sucrière du 7 mars. Le prix du sucre blanc a ainsi oscillé entre 500 et 530 €/t, avec un écart qui s’accroît par rapport au sucre roux.
Selon FranceAgriMer, « un accroissement du stock de la fin de la campagne de 2016-2017 par rapport aux prévisions initiales est probable. Il sera conforté dès le mois d’août par l’arrivée du sucre issu de la nouvelle récolte betteravière 2017, attendue en nette progression. »