Le groupe Sonatrach et la société chinoise China Petroleum Engineering Corportation (CPECC) ont procédé, ce jeudi 15 août, à la signature d’un contrat portant sur la réalisation de nouvelles unités de Boosting du champ gazier d’Alrar, situé dans le Bassin d’Illizi, indique un communiqué du groupe pétrolier et gazier. Le montant du contrat est de de 210 millions de dollars, dont 7 milliards de dinars algériens, selon l’APS.
Sonatrach précise dans son communiqué que la signature du contrat s’est deroulée en présence du PDG du groupe, Rachid Hachichi et Zheng XIANG, Président Exécutif de CPECC Algérie. « L’objectif de ce contrat est de pallier à la baisse de pression et de maintenir la production du champ gazier d’Alrar à 10 millions Sm3/j », selon la même source.
« Le contrat consiste principalement en la réalisation en EPC de trois (03) trains de compression, la modification des collecteurs d’admission et de séparation d’entrée au niveau des slug catchers, l’installation des pompes booster, les tie-in avec les installations existantes et les utilités, l’extension du réseau anti-incendie et des systèmes anti-intrusion et télésurveillance », détaille Sonatrach.
« Il inclut également la construction d’une sous-station électrique et la mise à niveau du système de contrôle et de sécurité intégré ICSS existant », indique la même source, et d’ajouter : « Le délai de réalisation de ce projet est de trente-deux (32) mois pour une mise en service prévue à la fin du 2ème trimestre 2027. »
Dans son allocution, M. Hachichi a souligné que ce projet reflète la « détermination » et « l’engagement » de Sonatrach à poursuivre ses investissements dans l’amont gazier pour répondre aux besoins croissants du marché national.
Il a ajouté que ce projet permettra au groupe de gérer la dépression naturelle du gisement d’Alrar, en exploitation depuis 1984, et de continuer à produire du gaz. Il permet également à Sonatrach « d’honorer ses engagements commerciaux auprès de ses clients à l’international où l’Algérie opère en qualité d’acteur majeur », a fait savoir le responsable.
Le PDG de Sonatrach a, par ailleurs, exprimé sa confiance dans les compétences de la CPECC pour mener à bien ce projet dans le respect des délais, des coûts, de la qualité et des normes sécuritaires et environnementales en vigueur.