Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s’est exprimé, jeudi 27 juin, sur le projet de l’Hôpital algéro-qatari-allemand en cours de réalisation à Alger.
Lors dd’une visite d’inspection du projet de réalisation de l’hôpital de cardiologie pédiatrique à Mahema (Alger), M. Saihi a indiqué qu’avec l’entrée en service de l’Hôpital algéro-qatari-allemand, « on renoncera complètement » au transfert des patients à l’étranger contribuant ainsi à « l’indépendance et à la sécurité sanitaire de notre pays ».
Le ministre de la Santé a fait savoir que le nombre de cas transférés à l’étranger a « notablement baissé ». Pour rappel, le projet de l’hôpital algéro-qatari-allemand est entré dans sa phase de réalisation en mai dernier, avec la création de la société détenue pour 60% par le Fonds Qatari Elegancia et 40% par le Fonds national d’investissement (FNI).
L’hôpital, d’une capacité de 300 lits, sera localisé à Sidi Abdellah (Ouest d’Alger, ndlr), il répondra à une importante demande de soins spécialisés comme les maladies Cardiaques, Neurochirurgie, Oncologie.
En octobre 2023, une convention a été signée à Alger, pour le lancement des travaux de réalisation de l’hôpital algéro-qatari-allemand, dont l’entrée en service est prévue en 2025.
Le projet de cet hôpital sera accompagné d’un institut de formation pour le staff médical, ce qui traduit le volonté des deux parties à renforcer et à développer ce secteur au profit de l’Algérie.
Cet hôpital doté de moyens modernes englobe 30 unités de soins intensifs, 15 blocs opératoires et 40 cliniques externes, en sus de 20 zones dédiées aux urgences, réunissant des compétences médicales de haut niveau et les technologies de pointe en matière de diagnostic et de traitement en un seul endroit.
Le projet contribuera, également, à répondre à un grand nombre de besoins médicaux, notamment dans le domaine des services médicaux spécialisés telles les maladies cardiaques complexes, la chirurgie du foie, la neurochirurgie et les déformations de la colonne vertébrale, ainsi que la chirurgie oncologique et la chimiothérapie.