« Cette rencontre est une occasion de rencontrer des jeunes créateurs d’entreprises qui créent de l’emploi et nous sommes prêts à accompagner ces jeunes qui ont des idées », a déclaré M. Abdelkader Zoukh, le Wali d’Alger, lors du 3è Afterwork de Jil’FCE, tenu ce jeudi au siège de la Wilaya d’Alger, sous le thème « la Bourse d’Alger et le financement des start-up », en présence de l’Ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt.
Il a ajouté que « nous avons déjà organisé des rencontres, afin d’encourager la création de start-up », car « elles sont l’avenir du pays ».
M. Zoukh a indiqué qu’une réflexion sur le financement des start-up est en cours au niveau de la Wilaya d’Alger ».
M. Zouhk a évoqué les problèmes de circulation auxquels est confrontée la capitale en précisant que « nous avons créé une société mixte avec les Espagnols qui sera chargée de régler ces problèmes ».
Cette rencontre a été marquée par l’intervention de M. Mohamed Skander, Président du Jil’FCE, qui a affirmé qu’ « aujourd’hui il y a un mouvement au niveau de la Wilaya d’Alger pour favoriser l’innovation et les start-up innovantes qui apportent un plus », poursuivant « et grâce à la Wilaya d’Alger, elles vont avoir de plus en plus accès aux marchés ».
Il a également précisé que « cinq entreprises exerçant dans l’aquaculture, le montage d’équipements, l’industrie et les services du numérique sont prêtes à s’introduire en bourse des PME », ajoutant « le digital peut prendre une grande part dans cette bourse ».
M. Yazid Benmouhoub, Directeur Général de la Bourse d’Alger, est revenu sur le marché des PME, ses avantages et opportunités pour les start-up, ainsi que sur le processus d’introduction en bourse.
Il a indiqué que « la conjoncture actuelle est le moment idéal qui permettra à la bourse d’Alger d’être un outil de financement pour les entreprises afin de financer leur croissance ».
M.Benmouhoub est revenu sur les différents acteurs économiques qui peuvent se financer via la bourse, à commencer par « l’Etat qui se financer sur la bourse à travers les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) qui représente 95% de l’activité de la bourse, les collectivités locales par l’émission d’emprunts obligataires et les entreprises, à condition qu’elles soient sous forme de sociétés par action».
Il a évoqué les avantages d’une introduction en bourse qui permet, selon M. Benmouhoub « d’augmenter la capacité d’endettement et de négociation avec les banques, ce qui permet d’emprunter à des taux préférentiels », en soutenant que « depuis 2015, les sociétés cotées bénéficient aussi d’avantages fiscaux, sur l’impôt sur les bénéfice à hauteur du taux d’ouverture ».
Concernant les différents marchés existant sur la bourse d’Alger, M. Benmouhoub a précisé que « depuis sa création en 2012, le marché de PME n’a aucune société cotée».
A l’issue de cette rencontre, une convention a été signée entre la Bourse d’Alger et l’association Jil’FCE, portant sur la promotion du marché de la PME. « Les deux parties
s’engagent à renforcer les liens de coopération afin de promouvoir la bourse et de sensibiliser les jeunes chefs d’entreprises sur les opportunités de financements des start-up via le marché PME de la bourse d’Alger, en vue d’accompagner leur croissance », ont précisé les deux parties dans un communiqué