Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali, a affirmé samedi à Alger que « les mesures d’accompagnement au profit de certains jeunes entrepreneurs consistent notamment en le « rééchelonnement de la dette et l’annulation des pénalités de retard », soulignant que « cela ne signifie pas l’effacement des dettes ».
Le ministre a précisé dans une déclaration à la presse en marge de la réunion nationale des directeurs des organes de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), que plusieurs mesures ont été prises au profit de certains jeunes entrepreneurs qui ont bénéficié du soutien des dispositifs publics pour créer des micro-entreprises et qui ont rencontré des difficultés, ajoutant qu’ils bénéficieront, à ce titre, d’un accompagnement spécial consistant en « le rééchelonnement des dettes contractées pour la réalisation de leurs projets ». Mais, a-t-il souligné, « cela ne veut pas dire l’effacement de la dette, une mesure qui va, selon lui, à l’encontre des principes de entreprenariat et de l’esprit d’autonomie ».
Zemali a ajouté que ces mesures d’accompagnement prises par les banques concernées en partenariat avec les dispositifs du soutien à l’emploi, à l’instar de l’ANSEJ et la CNAC ne concernent pas tous les jeunes entrepreneurs, mais uniquement ceux dont les projets ont bénéficié d’un financement avant mars 2011, sachant que ces derniers n’ont pas profité des facilités et des avantages accordés après cette date.
Le ministre a affirmé à ce propos qu’un grand nombre de jeunes entrepreneurs se sont acquittés des crédits qui leur ont été alloués dans le cadre de la création des micro-entreprises, soulignant que 60% des crédits remboursés en 2016 ont été exploités pour le financement de nouveaux projets.