L’industrie algérienne du médicament est dépendante des matières premières importées, a indiqué le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, qui était l’invité jeudi de l’émission « 60min Éco » sur la radio chaîne 3.
« L’industrie du médicament est dépendante à 80% des matières premières et intrants dans les formulations. Malgré qu’on couvre pratiquement autour de 75 % et 80 % d’ici la fin de l’année, de nos besoins, nous restons dépendants des matières premières importées », a précisé M. Aoun.
Et d’ajouter : « 2024 sera l’année du lancement de deux ou trois projets pour fabriquer des principes actifs et des matières premières pour intégrer autour de 40% a 50 % l’industrie du médicament ».
« Ceci est un fait très important. Parce qu’on peut pas continuer a dire qu’on assure notre couverture sanitaire avec des médicaments fabriqués localement qui utilisent des matières premières importées », a expliqué le ministre.
« Ca c’est le challenge que je me suis trace personnellement et toute l’équipe du ministère de l’Industrie et du secteur pharmaceutique nous nous sommes fixé pour intégrer le plus vite possible ce secteur », a-t-il ajouté.