Le dessalement de l’eau de mer auquel recourent plusieurs pays, dont l’Algérie, pour pallier au manque d’eau produit dimportantes quantités de sel marin qui pourront être exploitéees comme matière première pour la production de plusieurs autres produits.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a évoqué mardi l’exploitation de ce sel provenant du dessalement. Il a indiqué que son département ministériel s’emploiera à « exploiter le sel issu du processus de dessalement de l’eau de mer ».
Lors d’un point de presse au second jour de sa visite de travail dans la wilaya de Biskra, M. Arkab a précisé que les usines de dessalement d’eau de mer réparties dans tout le pays produisent plus de 2 millions de m3 d’eau par jour, un volume qui devrait atteindre les 3,5 millions de m3 avant la fin de l’année 2024.
Ces usines produisent également « d’importantes quantités de sel marin qui pourront être exploitées, dans un avenir proche, par le groupe industriel public Sonarem », a ajouté le ministre.
Et de souligner que le sel produit par les 14 usines de dessalement, qui seront prochainement au nombre de 19, après l’entrée en production « prochaine » de 5 autres, pourra être utilisé comme matière première pour la production de plusieurs autres produits, ce qui en fait une valeur ajoutée pour l’industrie.