Danone Algérie a investi, sur les 3 dernières années, 110 millions d’euros, selon les déclarations de François Lacombe, DG de Danone Algérie, publiés sur le site de l’Ambassade de France en Algérie.
Pour rappel, Danone, associé à la famille Battouche, s’est installé en Algérie dans la gamme des produits laitiers frais en 2001, en créant Danone Djurdjura Algérie.
La société est aujourd’hui, le deuxième acteur de cette catégorie sur le marché local avec 30% de parts de marché. Elle produit, selon la même source, 100% de ses produits localement dans ses usines d’Akbou et de Blida.
Avec 1200 collaborateurs, Danone Algérie possède un réseau de 1500 fermiers sur 17 wilayas pour la collecte de lait. Ses partenaires de distribution emploient environ 1000 personnes ce qui représente un écosystème de 5000 à 6000 personnes travaillant pour Danone. Danone Djurdjura Algérie, qui détient donc 30% des parts du marché des yaourts, compte atteindre les 40% à l’horizon 2020 grâce à une politique d’investissement qui lui fait accélérer l’allure.
L’acquisition à la mi-2015 d’une partie des actifs de la laiterie Trèfle, très présente sur le marché des yaourts, offre à Danone Algérie un second réacteur susceptible de doper davantage la production.
Il faut dire que ces dernières années, la consommation du yaourt a explosé et celà s’expliquerait par deux facteurs essentiels, selon les experts. Le premier est la flambée des prix des fruits. La cherté des fruits a orienté les consommateurs algériens vers le yaourt qui joue le rôle de roue de secours alimentaire en cette période.
Il y a lieu de noter que l’Algérie compte actuellement huit producteurs de yaourt qui mettent sur le marché plus de 100 produits. Il s’agit de Soummam, Danone, Hodna, Trêfle, Betouche, Ramdy, Hadra et Palma Nova.