Le prix du gaz naturel européen est descendu lundi à un plus bas depuis juillet 2020 en manque de signes hivernaux. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a cédé presque 5% lundi à 25,78 euros le mégawattheure (MWh), un plus bas niveau depuis trois ans et demi.
Quant aux prix du pétrole, ils ont terminé en ordre dispersé entre gains et pertes, le marché scrutant la situation géopolitique au Moyen-Orient. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, a cédé 0,23% à 82,00 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, a grappillé 0,10% à 76,92 dollars.
Le marché s’est concentré sur les développements de la situation au Moyen-Orient en attendant l’évaluation de la demande d’or noir par l’Opep. Le chef de la diplomatie Iranienne Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que « l’évolution de la situation à Gaza s’oriente vers une solution politique », selon un communiqué du ministère Iranien des affaires étrangères publié samedi.
L’initiative diplomatique de l’Iran a un effet baissier sur les prix du pétrole, selon les analystes, qui estime que si l’Iran envisage sérieusement une solution diplomatique pour Israël et Gaza, cela réduit le risque d’une guerre régionale totale au Moyen-Orient impliquant l’Iran et, par conséquent, le risque de perturbation des grands volumes de pétrole dans la région.
Israël a libéré lundi deux otages détenus à Rafah, ultime cible affichée de son offensive dans la bande de Gaza, lors d’une opération commando nocturne accompagnée de frappes meurtrières sur cette ville où sont réfugiés des centaines de milliers de civils palestiniens.
Par ailleurs, l’Opep (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) et l’AIE (l’Agence internationale de l’énergie) publieront leurs rapports mensuels respectivement mardi et jeudi.