En 2023, les IDE en Afrique se chiffraient à 48 milliards de dollars, selon le rapport de la CNUCED. En comparant les différentes régions du continent, on remarque que l’Afrique du Nord a attiré moins d’IDE avec 12 milliards $ (2023) contre 15 milliards en 2022, soit une baisse de 21%.
Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) à destination de l’Afrique ont enregistré une légère baisse de 1% par rapport à 2022 en s’établissant à 48 milliards $ en 2023. C’est ce qui ressort du rapport sur les flux d’investissement de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Selon l’institution, les annonces de nouveaux projets ont progressé en Afrique, portées par la croissance au Maroc, au Kenya et au Nigeria. Les financements de projets ont cependant baissé d’un tiers compromettant les perspectives de financement des infrastructures.
En comparant les différentes régions du continent, on remarque que l’Afrique du Nord a attiré moins de flux d’IDE en 2023 avec 12 milliards $ contre 15 milliards $ en 2022, soit une baisse de 21%. En revanche, les autres régions ont connu une hausse cumulée de 8% des entrées d’IDE passant de 33 milliards en 2022 à 36 milliards de dollars en 2023.
Ces évolutions des flux d’IDE interviennent dans un contexte où plusieurs pays africains sont confrontés à de nombreux défis notamment les attaques terroristes et les conflits en Afrique subsaharienne. De plus, l’augmentation des taux d’intérêt sur les marchés internationaux a entraîné une diminution des flux de capitaux en direction du continent africain.
Notons que sur le plan mondial, les investissements directs étrangers ont enregistré une hausse de 3% passant de 1326 milliards en 2022 à 1365 milliards $ en 2023. Une tendance qui devrait s’observer au cours de cette année en raison des conditions de financement stables, malgré des risques persistants liés « aux tensions géopolitiques, à l’endettement élevé dans plusieurs pays et aux inquiétudes sur la fracture économique mondiale », a soutenu la CNUCED.