Le ministère de la Santé palestinien a déclaré, mercredi, que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs s’est élevé à plus de 19.902 à Ghaza et en Cisjordanie occupée depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien, le 7 octobre.
L’agression barbare lancée par l’armée sioniste contre la bande de Ghaza a causé la mort en martyrs de pas moins de 19.600 Palestiniens, dont 70% sont des femmes et des enfants et plus de 55.000 blessés dans la bande de Ghaza tandis que 302 martyrs ont été dénombrés en Cisjordanie occupée, affirme le ministère cité par l’agence de presse palestinienne Wafa.
Environ 310 personnes du personnel médical, 97 journalistes et 146 employés de l’UNRWA sont tombées en martyrs dans la bande de Ghaza. De plus, 1.9 millions de Palestiniens ont été déplacés de force.
Le ministère a relevé que 60% des habitations ont été détruites à Ghaza, soulignant les risques que présentent le manque de vaccination qui peut avoir des conséquences sanitaires catastrophiques sur les enfants et entrainer la propagation de maladies, en particulier parmi les personnes déplacées.
Plus de 71% des Palestiniens à Ghaza souffrent d’une faim extrême
Plus de 71% des Palestiniens dans la bande de Ghaza souffrent d’une faim extrême, selon l’Observatoire Euro-Méditerranéen pour les Droits de l’Homme (Euro-Med Monitor).
Plus de 71% des participants à une étude menée dans la bande de Ghaza par Euro-Med Monitor, ont déclaré « souffrir d’une faim extrême », ce qui confirme que l’entité sioniste « utilise la famine comme arme contre les civils palestiniens », a indiqué mardi l’organisation sur son site.
Euro-Med Monitor a mené une étude analytique incluant un échantillon de 1 200 personnes dans la bande de Ghaza afin de déterminer l’impact de la crise humanitaire que connaissent les habitants de Ghaza au milieu de la guerre génocidaire sioniste en cours, qui a débuté le 7 octobre.
Selon les résultats de l’étude, 98% des personnes interrogées ont déclaré manger des quantités insuffisantes de nourriture, tandis que 64% des participants ont admis manger de l’herbe, des fruits, des aliments non mûrs et des matériaux périmés pour apaiser leur faim.
L’étude a révélé en outre que le taux d’accès à l’eau dans la bande de Ghaza est de 1,5 litre par personne et par jour. C’est 15 litres de moins que la quantité minimale d’eau nécessaire à la survie au niveau requis par les normes internationales, a noté Euro-Med Monitor.
L’Observatoire Euro-Med des Droits de l’Homme a souligné que le droit humanitaire international interdit strictement l’utilisation de la famine comme arme. En tant que puissance occupante, l’entité sioniste est tenu, en vertu du droit international humanitaire, de répondre aux besoins fondamentaux et de garantir la protection de la population de Ghaza.