La trêve humanitaire de quatre jours, entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste, entrera en vigueur ce vendredi à 07h00 du matin (heure locale), a indiqué ce jeudi la ministre des affaires étrangères qatari le Porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères qatari, Majed bin Mohammad Al Ansari, rapporte la radio algérienne.
Annooncée mercredi, cette trêve intervient au 48e jour de l’agression sioniste barbare sur la bande de Ghaza qui a fait plus de 14.100 martyrs, dont près de 6.000 enfants.
Les accords de cette trêve stipulent, entre autres, la libération de 50 prisonniers sionistes détenus dans la bande de Ghaza, en échange de la libération de 150 femmes et enfants palestiniens captifs dans les prisons de l’occupant sioniste.
Selon M. Al Ansari, la libération des 50 prisonniers sionistes se fera en quatre fois, durant les quatre jours que compte cette trêve. Le premier groupe d’otage, composé de 13 enfants et femmes seront libérés à 16h00 (heure locale).
Outre le cessez-le-feu et la libération des otages, cette pause humanitaire permettra également l’entrée d’un plus grand nombre de convois humanitaires et d’aide d’urgence, dans la bande de Ghaza, y compris du carburant.
Ghaza : 2,2 millions de personnes ont besoin de nourriture
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué jeudi que 2,2 millions de personnes, soit la quasi-totalité de la population de la bande de Ghaza, théâtre d’une agression sioniste barbare, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence.
Le programme des Nations unies a ajouté dans un communiqué que « des centaines de milliers de personnes déplacées à Ghaza sont entassées dans des abris et des centres de santé surpeuplés », en raison de la guerre dévastatrice de l’entité sioniste.
Le communiqué souligne qu' »environ 2,2 millions de personnes, soit la quasi-totalité de la population de Ghaza, ont désormais besoin d’une aide alimentaire d’urgence ». Il a noté que « la forte escalade du conflit à Ghaza a placé l’ensemble de la population dans des conditions désespérées et catastrophiques ».
« Nous avons besoin (…) d’un accès sûr aux approvisionnements en nourriture et en carburant afin que nous puissions mener nos opérations à l’intérieur de Ghaza le plus rapidement possible », ajoute-t-on de même source.
Pour le 48e jour de suite, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza, faisant des milliers de martyrs et de blessés, dont environ 75% sont des enfants et des femmes.
Depuis le déclenchement de l’agression le 7 octobre, l’entité sioniste a coupé l’approvisionnement en eau, en nourriture, en médicaments, en électricité et en carburant aux 2,3 millions d’habitants de la ville qui souffrent déjà des répercussions du blocus imposé depuis 2007.