Le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée est passé à 12. 916 martyrs et 32.850 blessés, selon communiqué diffusé lundi par le ministère palestinien de la Santé.
« Sur 12916 martyrs, 12 700 sont enregistrés à Ghaza, dont 5.350 enfants, 3.250 femmes et 695 personnes âgées, tandis que le nombre de blessés est passé à plus de 30.000″, a précisé la même source. Pour la même période, le ministère a enregistré, 216 martyrs en Cisjordanie occupée et à El Qods-Est, et environ 2 800 blessés », a ajouté le communiqué du ministère.
Le ministère a expliqué, dans son rapport quotidien sur l’agression sioniste, qu’il est confronté à de grandes difficultés pour obtenir des données actualisées pour le septième jour consécutif, en raison de l’interruption des services de communication dans la bande de Ghaza et de l’effondrement des services et des communications dans les hôpitaux au nord de l’enclave palestinienne.
Dénonçant, en outre, la poursuite, lundi, des frappes aériennes menées par l’occupation sioniste sur l’hôpital Al-Shifa, le ministère a appelé à l’arrêt immédiat de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et ses établissements de santé.
Ghaza : 1,7 million de déplacés depuis le 7 octobre
Au moins 1,7 million de personnes ont été déplacées dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste, le 7 octobre dernier, ont fait savoir, lundi, les Nations unies dans un communiqué. « Rien que pour la journée de dimanche, 20.000 Palestiniens ont été évacués de force », a indiqué le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Il a précisé, à ce sujet, que « près de 900.000 déplacés résidaient dans au moins 154 abris de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui accueillent un nombre de personnes bien supérieur à leur capacité prévue et ne sont pas en mesure d’accueillir de nouveaux arrivants ».
Réitérant son appel à l’arrêt de l’évacuation forcée des Palestiniens, l’OCHA a averti que « la surpopulation dans les centres d’accueil entraîne la propagation de maladies, notamment d’infections respiratoires aiguës et de diarrhées, ce qui soulève des préoccupations environnementales et sanitaires ».