Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée mardi, le Gouvernement à l’effet d’accélérer « la mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres, qui n’ont pas été concrétisées ou accusant un retard dans leur mise en œuvre ».
Après avoir souhaité la bienvenue et plein de succès au nouveau Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, dans l’accomplissement de ses missions, et suivi un exposé présenté par ce dernier sur l’activité du Gouvernement ces derniers temps, le Président Tebboune a donné les orientations, instructions et directives à travers lesquelles il a affirmé « l’impératif pour le Gouvernement d’accélérer la mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres, qui n’ont pas été concrétisées ou accusant un retard dans leur mise en œuvre », précise un communiqué du Conseil des ministres, indiquant que « la non application des engagements de l’Etat ont un grand impact sur nos concitoyens ».
Le Président Tebboune a, en outre, incité les membres du Gouvernement à « éviter de donner des promesses exagérées et loin des engagements envers le peuple algérien », et à « maintenir le soutien aux classes vulnérables et moyennes au centre des préoccupations du Gouvernement à travers la préservation du pouvoir d’achat et en plaçant les programmes de logement, toutes formules confondues, parmi les priorités afin de préserver la dignité des citoyens et de faciliter leur vie ».
Il a, également, enjoint de « faire montre de vigilance en ce qui concerne la dilapidation des deniers publics et la consommation des budgets supplémentaires non inscrites aux programmes définis, au moment où des parties de ces programmes sont en attente d’exécution ».
Le président de la République a, par ailleurs, relevé la nécessité « d’intensifier la consultation entre les membres du Gouvernement sur les décisions ayant un impact sur les équilibres macro-financiers de l’Etat ».
Et de souligner « l’importance de consacrer davantage la valeur du travail avec la préservation des métiers et de l’artisanat, créateurs de richesse et d’emplois » et d’augmenter « la cadence de réalisation des programmes et d’engagements restants, notamment dans les secteurs de l’Education nationale et de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises ».