Les prix du pétrole, en baisse depuis trois semaines, sont remontés vendredi à la veille du week-end, les investisseurs se protégeant des risques du conflit au Proche-Orient et le marché anticipant une nouvelle prolongation des baisses de production de l’Opep+.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 1,77% à 81,43 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, a grimpé de 1,88% à 77,17 dollars.
Face à la baisse des cours, le ministre saoudien de l’énergie, Abdel-Aziz Ben Salman a estimé que « les spéculateurs sont le problème, pas la demande. » « Les gens affirment que la demande est faible, mais c’est un leurre », a déclaré le ministre saoudien, dont les propos renforcent les attentes d’une nouvelle action de l’Arabie saoudite, chef de file de l’OPEP, sur sa production et par extension celle du cartel.
La prochaine réunion ministérielle des membres de l’OPEP+ est prévue le 26 novembre à Vienne (Autriche), siège de l’alliance.
Le week-end dernier, l’Arabie saoudite et la Russie avaient réaffirmé qu’ils maintiendraient leurs baisses de production et d’exportation jusqu’à la fin de l’année, soit 300.000 barils par jour d’offre de pétrole et de produits pétroliers pour la Russie et une coupe de production d’un million de barils par jour pour l’Arabie saoudite.