Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a procédé, récemment, à la signature électronique d’un décret ministériel relatif à la mobilité académique interuniversitaire des étudiants de licence et de master, définissant les conditions pour bénéficier de cette démarche.
La mobilité académique permet à l’étudiant de poursuivre une partie de ses études dans une autre université à travers le territoire national, tout en restant inscrit dans son université d’origine et ce, à travers la conclusion d’un contrat de mobilité entre les deux établissements universitaires concernés.
En vertu de l’arrêté ministériel, la mobilité académique, question prioritaire à partir de l’année prochaine, se décline en deux formes. Il s’agit de la mobilité effective, à travers laquelle, l’étudiant se déplace et mène des activités pédagogiques dans un autre établissement universitaire sur le sol national, et la mobilité hybride où l’étudiant sera en mesure de se déplacer, tout en bénéficiant d’une formation en ligne.
Cette procédure applicable parallèlement au système LMD vise à permettre à l’étudiant d’acquérir de nouvelles connaissances contenues dans le programme de l’établissement hôte, afin de développer ses compétences humaines et comportementales, outre l’enrichissement de sa culture en côtoyant les autres cultures de régions différentes du pays.