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L’expert Idriss Yalaoui : « Le secteur du tourisme ne contribue au développement économique qu’à hauteur de 1, 5 % du PIB »

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Le secteur du tourisme, qui passe ces derniers jours par une phase difficile, avec les changements fréquents à la tête du ministère, et l’affaire du limogeage du nouveau ministre, fraîchement installé, suscite bien des réactions de la part des experts du domaine. L’expert Idriss Yalaoui, nous parle d’abord de la disparition du ministère délégué charge de l’Artisanat. Pour lui, cela n’affectera guère le développement du secteur du tourisme et l’intégration de ce dernier dans un seul ministère avec le tourisme n’aura pas d’impact sur le secteur.

« L’artisanat placé en sous-secteur  sans moyens ne  pouvait donc que donner de maigres  résultats », nous a déclaré Mr Yalaoui en ajoutant « En tous les cas, ce secteur extrêmement important en tous points de vue peinait à se redéployer en dépit probablement de l’absence de stratégie de développement et de soutien clairement affiché aux artisans traditionnels qui auraient bien pu profiter  des mêmes avantages accordés aux entreprises Ansej dont les « résultats mitigés » sont connus de tous malgré tous les efforts déployés par l’ex-responsable.  Il  mérite bien mieux que ces maigres  résultats enregistrés en matière  de relance et de  développement ».

Par ailleurs et s’agissant de la succession de plusieurs ministres à la tête d’un ministère stratégique comme le tourisme, notre interlocuteur considère que « chaque ministre en charge de ce département  a sa part de responsabilité  dans les échecs successifs, car les  aspects positifs  sont insignifiants au regard de la faible disponibilité des capacités d’accueil, de la mauvaise qualité de service que d’environnement favorable au séjour des amateurs ».

«  Le précédent ministre  lors de son investiture  à la tête de ce  département Ministériel  a promis monts et merveilles et a donné beaucoup d’espoirs aux amoureux des activités touristiques. Par la même occasion, on  lui a adjoint  comme secrétaire  d’état une personne  chargée de développer l’artisanat qui est en soi ,une très bonne chose à la tête d’un autre secteur aussi sensible que le  premier, une ministre déléguée qui ne détenait même pas un minimum de moyens pour lancer ce chantier de construction ,d’innovation et de création dans un environnement presque démuni ou presque rien  n’existait », indiquera-t-il.

En concluant : « Et si on faisait un bilan  après le passage de ces  responsables à la tête d’un secteur aussi névralgique, on se rendra compte  que ces Ministres ont donné de faux espoirs aux investisseurs potentiels qui ont cru un moment  pouvoir participer à sa relance ».

En attendant la désignation d’un nouveau ministre du tourisme, le secteur mérite d’être pris en charge sérieusement sachant qu’il ne contribue actuellement au développement économique qu’à hauteur de 1,5 % du Produit intérieur brut (PIB), un taux qui reste « très faible » au regard des potentialités que recèle le secteur.  

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