Le projet de jumelage algéro-européen dans le domaine de la régulation du secteur de l’énergie vient d’être clôturé. Entamé en 2015, les objectifs escomptés par l’opération ont été entièrement atteints, selon l’UE.
« Ce jumelage a été réalisé au profit de la Commission algérienne de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) en collaboration avec les autorités de régulation de l’énergie de l’Autriche (E-Control) et de l’Espagne (Commission nationale des marchés et de la concurrence). Il est financé par l’Union européenne (UE) dans le cadre du Programme d’Appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Association (P3A) entre l’Algérie et l’UE et est doté d’une enveloppe de 1.25 millions d’euro (148,9 millions de dinars) », indique l’UE.
Selon les initiateurs du projet, ce dernier a « servi de laboratoire d’idées et de moteur pour le renforcement des capacités de l’organisme national jumelé, à savoir la CREG, pour lui permettre de jouer un rôle accru en matière de régulation du marché de l’énergie, suivant les principes de la transparence et de la non-discrimination dans l’accès aux réseaux publics d’électricité et de gaz. »
Le jumelage vise en fait à renforcer les structures, pouvoirs et compétences de la CREG sur la base des normes et meilleures pratiques européennes dans le domaine de la régulation de l’énergie, au profit du consommateur algérien, qui peut à terme bénéficier d’une amélioration de la qualité des services publics.
« Outre la protection du consommateur, le projet couvre également les domaines de la surveillance des concessionnaires et la politique des prix, l’énergie renouvelable et la cogénération, la gestion des données, les tarifs et indemnisations transfrontaliers dans le domaine de l’électricité, ainsi que l’organisation hautement performante de la CREG », ajoute-t-on.
Pour rappel, dans le cadre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Association, 30 jumelages institutionnels ont été signés, dont une quinzaine sont en cours d’exécution dans plusieurs secteurs, comme la protection des consommateurs, le renforcement des capacités d’intervention de la protection civile ou encore la gestion intégrée des ressources en eau pour citer les plus récents.