Les prix du pétrole montaient mardi à la suite de l’annonce de la prolongation de la réduction de la production de pétrole de l’Arabie saoudite et des exportations de la Russie jusqu’à la fin de l’année 2023, atteignant ainsi leurs niveaux les plus élevés depuis novembre 2022.
Vers 14H30 GMT (16H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, a augmenté de 0,92% à 89,80 dollars, peu après avoir atteint un pic de 90,75 dollars. Seon équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, a quant à lui augmenté de 1,43% à 86,77 dollars, atteignant un sommet de 87,60 dollars.
Ces deux principales références mondiales du pétrole ont donc atteint leurs plus hauts prix depuis novembre 2022, suite aux annonces de l’Arabie saoudite et de la Russie concernant la prolongation de leurs réductions de production et d’exportation de pétrole brut.
L’Arabie saoudite maintiendra sa réduction de production de pétrole d’un million de barils par jour (bpj) pour une durée de « trois mois supplémentaires », d’octobre à décembre, selon l’annonce du ministère saoudien de l’Énergie mardi.
La Russie a emboîté le pas en maintenant sa réduction des exportations de pétrole de 300 000 barils par jour jusqu’à la fin de l’année 2023, comme l’a annoncé le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak.
La semaine dernière, M. Novak avait déjà indiqué que les membres de l’alliance OPEP+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) et la Russie étaient parvenus à un accord sur de nouvelles réductions de production, ce qui avait déjà entraîné une hausse des prix.
L’Arabie Saoudite avait initialement annoncé sa réduction volontaire de production en juin lors d’une réunion de l’OPEP+, cette mesure étant entrée en vigueur en juillet et ayant été prolongée à plusieurs reprises. La Russie avait ensuite suivi le même chemin en réduisant également une partie de ses exportations.
