12 projets d’infrastructures d’un montant cumulé estimé à 13 milliards $, ont été présentés lundi 15 mai 2017, à l’ouverture du sommet sur les infrastructures de l’Africa Finance Corporation, qui se déroule à Abuja au Nigéria.
Ces différents projets défendus par le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), la Coopération allemande pour le développement (GIZ) et des privés comme Black Lion Holdings et Petrolin Group, concernent une dizaine de pays (Benin, Burundi, RDC, Kenya, Niger, Rwanda, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe).
Un projet qui a particulièrement été mis en avant est celui de « l’épine Dorsale », un réseau d’infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires, développé par Petrolin Group. Cette holding diversifiée africaine est présente dans le pétrole (exploration), les médias, les infrastructures, le trading des produits pétroliers et les services. Son président et fondateur, Samuel Dosso-Awouret, est revenu sur ce projet qui ambitionne de construire un chemin de fer long de près de 1050 kilomètres, et qui reliera le port de Cotonou au Benin, à la capital du Niger, Niamey. L’objectif étant de servir de voie d’évacuation, pour des produits pétroliers et miniers exploités aussi bien au Niger qu’au Nigéria, et aussi l’ensemble des pays qui seront sur la trajectoire.
Avec cette conférence, Andrew Alli, CEO de l’AFC veut marquer la dixième année de son institution en apportant des réponses effectives aux besoins de financement des projets d’infrastructures en Afrique. Selon un récent rapport des Nations Unies, l’Afrique a reçu à peine 3% des 2000 milliards $ mobilisés pour les infrastructures dans le monde, or elle est le continent qui en a actuellement le plus besoin.
Ecofin