Des experts, chercheurs et des enseignants ont appelé mercredi les petites et moyennes entreprises (PME) algériennes à œuvrer davantage pour relever le défi de la diversification économique et de l’exportation.
Il est temps pour les PME algérienne, dont le nombre est considérable, de travailler et de s’imposer pour la diversification de l’économie nationale et pour l’exportation hors hydrocarbures, ont souligné des experts économiques et des chercheurs venus de plusieurs université du pays pour prendre part à un séminaire national organisé par l’Université Akli Mohand Oulhadj de Bouira.
Les participants à cette rencontre ont souligné en outre la nécessité pour ces petites et moyennes entreprises de se mettre aux normes afin d’assurer la pérennité pour leur vie sur le marché national et afin qu’elle puisse compétitive sur le marché international.
Les intervenants ont plaidé entre autres pour une ouverture maîtrisée sur le marché internationale et pour l’adhésion à l’organisation mondiale de commerce avec comme principal objectif de faire bénéficier les entreprises algériennes des expériences des autres, comme l’a fait la Tunisie, le Maroc et la Corée du Sud, ainsi que d’autres pays du continent africain.
« Le rôle de la PME doit être revisité, car il est indispensable que celle-ci joue un rôle moteur pour notre économie notamment en cette période de crise. Les responsables de ces PME algériennes doivent eux aussi s’imprégner des succès que beaucoup d’entreprises tunisiennes ont pu réaliser grâce à leur ouverture maîtrisée sur le monde économique », a jugé M. Mahoui Karim, expert et enseignant à l’université de Béjaïa.
« Son rôle c’est d’être présente sur le marché national et international, avec la création de richesses et d’emploi pour les jeunes avant d’aller par la suite au processus de l’exportation, qui reste un objectif loin pour la plupart des PME », a-t-il expliqué.
Les participants à ce séminaire ont aussi incité les PME ainsi que les autres opérateurs économiques à s’impliquer davantage dans les secteurs clé d’une économie moderne, tels que l’agriculture, l’industrie et le tourisme.
« Il s’agit bien de secteurs créateurs de richesses et d’emploi, susceptible de sortir l’économie nationale de la rente pétrolière », ont-ils insisté.
D’autres intervenants ont mis l’accent sur l’importance de former les jeunes investisseurs économiques en vue de leur inculquer l’esprit de compétitivité et de concurrence afin qu’ils puissent établir des programmes de travail à long terme dans le but de donner une longue vie à leurs entreprises qui se sentent souvent faible au milieu d’une farouche concurrence économique régionale et mondiale.