Redémarrage de production de fonte au complexe d’El Hadjar
Le Soir d’Algérie nous affirme ce matin que les manœuvres et les manipulations tendant à décourager les responsables et les salariés pour relancer la production sidérurgique au complexe El Hadjar (Annaba) ont échoué. La toute dernière tentative est, selon le secrétaire général du syndicat de l’entreprise, Noureddine Amouri, celle de Mohamed Amir, chef de file du RND Annaba et tête de liste aux législatives du 4 mai 2017. Il avait affirmé que, réhabilitation ou pas, le HF N°2 et les installations du complexe sidérurgique El Hadjar ne fonctionneraient jamais plus.
Le démenti est cinglant. Il émane selon le journal, du président du conseil d’administration Maâmar Habache, du directeur général, El Hadi Laskri, du directeur de la production Noureddine Maâtallah et du secrétaire général N. Amouri, tous de l’entreprise du complexe sidérurgique El Hadjar. C’est dans ce cadre qu’ils ont provoqué une conférence de presse. Pour eux, presse, écrite, parlée et celle télévisée sont les meilleurs moyens pour démontrer que, contrairement à ce qu’affirment les détracteurs, l’opération de remise en production de toutes les installations a été réussie. Elle a été réalisée en deux phases pour un montant global de 720 millions de dollars.
La première phase de réhabilitation de ces installations a concerné la PMA, le HF n°2, ACO 1 nécessitant une enveloppe financière de 437 millions de dollars.
Retard dans la livraison de Gaz : Une entreprise portugaise accuse Sonatrach
Décidément rien ne va plus pour Sonatrach. Le géant algérien du pétrole et du gaz connait moult difficultés en matière de livraison de gaz naturel à certains de ses clients européens, nous apprend le Midi libre.
En effet, après une entreprise française au mois de janvier dernier, c’est au tour d’une entreprise portugaise de déplorer des perturbations dans la livraison de gaz par Sonatrach. Il s’agit du groupe pétrolier et gazier Galp Energia qui a déploré la réduction de son excédent brut. Selon le journal, ce groupe portugais explique que cette situation est intervenue « en raison de restrictions dans l’approvisionnement en gaz naturel provenant d’Algérie » lors du premier trimestre de l’année en cours. Selon le journal électronique TSA les dirigeants de cette entreprise portugaise ont pointé du doigt la « capacité d’exportation de la Sonatrach au cours du trimestre qui a été diminuée en raison des travaux de maintenance ».
Des propos limpides qui ne souffrent d’aucune équivoque et qui confirment, si ces informations se confirment, que la Sonatrach connait effectivement des difficultés qui sont loin d’être conjoncturelles.
Industrie pharmaceutique : l’Algérie se place sur le marché africain
Nonobstant ses insuffisances, le secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie a connu une amélioration remarquable. L’encourageant des operateurs à investir davantage dans ce domaine commence à donner des résultats positifs, écrit ce matin El Moudjahid. Au vu de l’intérêt du développement de ce secteur, l’Algérie abritera la 18e session du Forum pharmaceutique international les 14, 15 et 16 mai 2017. Cet événement organisé annuellement par l’IOPA (Inter Ordre des Pharmaciens Africains), l’ISPHARMA (Inter Syndicale des Pharmaciens Africains, l’ACAME Association des Centrales d’Achat des Médicaments Essentiels) et les DPM, constituera, certainement une grande opportunité, pour les entreprises nationales pour nouer des contacts de partenariat avec les entreprises étrangers qui prendront part au forum. Il s’agit également d’une occasion pour évoquer la coopération pharmaceutique entre l’Algérie et l’Afrique et pour faire ainsi le point sur les nouveautés dans le domaine de la production pharmaceutique.
A ce titre, poursuit le journal, le ministre de la santé et de la réforme hospitalière M. Boudiaf avait indiqué auparavant que «l’Algérie envisage de créer une agence africaine du développement de l’industrie pharmaceutique pour harmoniser ses lois et ses règlements».
L’Algérie et la question de l’endettement extérieur
La baisse des prix du baril de pétrole au cours de cette dernière semaine (51 dollars) a ressuscité le débat sur la nécessité de recourir à l’endettement extérieur en Algérie, écrit ce matin l’Expression.
En dépit du fait que le gouvernement via le Premier ministre Abdelmalek Sellal a tranché cette question, en déclarant à partir de Batna où il était en visite de travail la semaine dernière, que l’Algérie a opté résolument pour la voie difficile, c’est- à- dire, explique Sellal, la voie de la production et la diversification de l’économie nationale.
Selon l’Expression, de nombreux experts en économie sont remontés à la surface pour appeler le gouvernement à opter pour la voie de l’endettement extérieur. S’appuyant sur l’alerte du Fonds monétaire international (FMI) qui dans un rapport publié la semaine dernière prévoyant des chiffres des plus pessimistes pour l’Algérie cette année, 1, 4% pour la croissance et un 11, 7% pour le taux de chômage, ces experts usent de toutes les tribunes possibles pour promouvoir leur vision. Mettant en valeur certaines idées, tel le fait que tous les pays du monde profitent des crédits octroyés par la Banque mondiale et le FMI y compris les USA et la Chine, compte tenu du taux d’intérêts bonifié et la longue durée de remboursement que procurent ces crédits, les experts en question appellent de tous leurs voeux le gouvernement à agir dans ce sens. Abderrahmane Hadj Nacer, ex-gouverneur de la Banque d’Algérie que le journal libanais Les infos a interrogé à ce sujet dans son édition d’hier, a tenu à conforter le gouvernement dans sa décision.
«La piste de l’endettement extérieur, n’est pas seulement mauvaise du point de vue économique, mais elle l’est essentiellement pour ses répercussions sur la souveraineté d’un pays», a argué l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie. «S’endetter auprès de quelqu’un, c’est accepter de lui faire des concessions.