Plus d’une centaine de projets de startups ont été financés par le Fonds de financement qui leur est consacré, depuis 2020 à ce jour, a révélé, mercredi à Boumerdes, son Directeur général (DG), Okba Hanachi.
« Depuis 2020 à ce jour, le Fonds de financement des startups a financé plus de 100 projets ayant obtenu le label +startup+ et activant dans 18 créneaux à travers 22 wilayas du pays », a déclaré M. Hanachi, en marge d’une journée d’information sur les startups et leur intégration dans le tissu industriel.
Ce Fonds à caractère lucratif et économique, visant à soutenir et accompagner les jeunes innovateurs au démarrage de leurs entreprises et leur protection, a « commencé depuis cette année (2023) à collecter les revenus et gains financiers issus du financement de ces projets », a-t-il ajouté.
Le Fonds de financement des startups assure différents types de financement, pouvant atteindre le seuil de 5 millions DA au profit des startups en démarrage, tandis que les startups actuellement opérationnelles peuvent bénéficier d’un financement d’une valeur maximale de 20 millions DA. Les entreprises matures sont destinataires, quant à elles, d’un financement plafonné à 150 millions DA, selon les explications de M. Hanachi.
Il a précisé que son Fonds assure ces financements dans le cadre d’une « approche purement économique », car il n’exige pas de gains aux stratups, mais les traite plutôt en partenaires en capital-risque, de sorte qu’ils sont associés dans le gain et la perte.
Quant à M. Yahi Mustapha, directeur de l’université M’hamed Bougara de Boumerdes, il a affirmé dans son intervention à l’occasion, que « l’Etat assure désormais toutes les facilitations, en matière de financement, pour inciter les jeunes et les diplômés universitaires à investir le monde de l’entrepreneuriat, par la création de startups fondées sur des idées innovantes ».
« L’Etat, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a promulgué, ces dernières années, une série de textes réglementaires, conjugués à la création d’incubateurs à travers les universités algériennes et de maisons de l’entrepreneuriat aux fins de promouvoir la pensée entrepreneuriale dans les universités et accompagner les porteurs d’idées dans la concrétisation de leurs projets innovants sur le terrain », a-t-il souligné, en outre.
Organisée par la wilaya de Boumerdes, en coordination avec l’université, la rencontre a vu l’animation de communications sur l’intelligence économique et le rôle de l’incubateur de l’université et du Fonds national dans le financement et l’accompagnement des stratups, en présence de jeunes et d’étudiants parmi les promoteurs de startups et porteurs d’idées, et d’operateurs dans divers domaines.
L’opportunité a donné lieu à la présentation d’expériences réussies de startups, outre la signature de conventions de partenariat entre des entreprises nationales et privées et des porteurs d’idées innovantes, avant la distribution de 12 autorisations d’exploitation provisoires à des industriels et investisseurs de la wilaya.
APS
