La 5ème session du conseil de l’Accord-cadre algéro-américain sur le commerce et l’investissement ( TIFA ), ouverte lundi à Alger, s’est clôturée en fin d’après-midi sur une déclaration commune réitérant l’engagement des deux parties à déployer tous les moyens pour accroitre le commerce et l’investissement bilatéraux dans l’intérêt des deux pays.
Les deux parties ont souligné, dans un communiqué commun distribué à la presse à l’issue de la session, qu’il «existait encore de grandes possibilités pour accroitre le commerce et l’investissement bilatéraux dans l’intérêt mutuel des deux pays en relevant que les échanges bilatéraux entre l’Algérie et les Etats-Unis ont tout de même totalisé plus de 5 milliards de dollars en 2016, en hausse de plus de 50% par rapport à l’année 2000, composés de 2,3 milliards de dollars d’importations algériennes et de 3,3 milliards de dollars d’exportations algériennes, contre 4,7 milliards de dollars en 2015 (2,7 milliards d’importations et 1,9 milliard d’exportations».
«Après avoir discuté des voies et moyens pour améliorer le commerce et l’investissement et promouvoir le partenariat entre les entreprises des deux pays, à travers l’assistance technique dans le cadre des programmes d’échanges des différents départements américains, les deux délégations ont convenu de l’amélioration de l’accès au marché y compris pour les produits industriels, agricoles et numériques en œuvrant à lever tous les obstacles», selon le Communiqué commun.
La 5ème session de TIFA a été axée sur les récents développements dans les politiques économiques en Algérie et aux Etats-Unis et sur l’appui au commerce et à l’investissement à travers le renforcement des capacités.
L’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’accès aux marchés ainsi que le renforcement du cadre juridique bilatéral ont également figuré parmi les thèmes principaux de cette session.
M. Mullaney avait mis l’accent, lors des travaux de cette session, sur «l’importance d’élargir la collaboration et de renforcer les échanges avec l’Algérie qui est, a-t-il ajouté, un pays en phase de transition économique ayant réalisé des progrès sur les plans économique et règlementaire».
Il a, toutefois, appelé la partie algérienne à «tirer davantage profit du SGP lequel est un dispositif mis en place par les Etats-Unis en 1970 permettant aux pays en développement de bénéficier des exonérations des droits de douanes et taxes à l’exportation vers le marché américain».
«Nous constatons que l’Algérie n’a placé que deux produits sous le système SGP, et nous souhaitons voir l’Algérie profiter davantage de ce régime tarifaire avantageux», a-t-il soutenu.