« Le candidat est libre de mettre son nom et sa photo ou juste son nom, mais, il est absolument interdit dans la loi, d’afficher un candidat sur la liste avec son nom d’inscription à la liste avec une photo d’une autre personne ou d’un mannequin », c’est ce qu’a déclaré M. Abdelouahab Derbal, le président de la Haute Instance Indépendante de Surveillance des élections, invité aujourd’hui du forum d’El Moudjahid, concernant les affichages des listes des candidats des différents partis aux législatives, dont certains candidats ont été affichés avec des visages masqués.
Faisant savoir que «la haute instance de surveillance des élections n’est pas un pouvoir qui est au-dessus des autres, mais, qui a des prérogatives pour faciliter le déroulement et garantir des élections propres », M. Derbal, a indiqué que « les dépassements enregistrés, tels que : l’affichage des candidats sans visages, des partis qui font de la publicité via la presse, ont été réglés d’une manière civilisée par les représentants de la HIISE locaux ».
S’agissant du bilan des deux premières semaines de la campagne électorale, le président de la HIISE a estimé qu’«après deux semaines du lancement de la campagne électorale, les espaces destinés aux activités des partis sont exploités à moins de 50%, toutefois, pour la deuxième semaine, il y a une nette amélioration par rapport à la première».
Concernant les délégations étrangères qui vont travailler avec la HIISE, en tant qu’observateurs, M. Derbal a annoncé que « nous travaillerons en collaboration avec différentes délégations dont une de l’UE à laquelle nous avons expliqué la loi électorale et le rôle et la mission de la HIISE, également, une forte délégation de la ligue arabe avec 150 observateurs seront en Algérie le 26 avril prochain, une délégation de l’ONU et enfin une délégation de 20 observateurs de l’OCI ».
Il a par ailleurs expliqué que « la réussite des élections prochaines concernent tout le monde, des autorités jusqu’aux citoyens en passant par la société civile, en travaillant ensemble pour garantir, la propreté d’un rendez-vous, estimant que, si les élections précédentes étaient comme on les voulait, il n’y aurait pas eu création de cette instance de surveillance », enchaînant en disant que « la concurrence entre les partis est légitime mais, doit être juste, et la netteté du rendez-vous doit être respectée, car, selon lui, on a pas le droit de porter atteinte à qui que ce soit, et remettre en cause la transparence des élections, car, il s’agit là, de la stabilité du pays qui remise en cause », considérant que « celui qui touche à la propreté des élections est un traître à la nation ».
En fin, M. Derbal a souligné que « le jour où la loi sera appliquée sur tout le monde, on n’aura pas besoin d’une instance de surveillance, et j’espère que, les élections de mai prochain, seront une un exemple pour les futurs rendez-vous, où on n’aura pas besoin de diligenter une instance de de surveillance ».