Une commission ministérielle présidée par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a tenu une réunion consacrée à l’examen des « changements structurels » concernant l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE, ex-ANSEJ), en vue d’assurer son passage d’une approche sociale à une approche économique.
Les réformes examinées visent à assurer la transition de l’ANADE « de l’approche sociale actuellement en vigueur, à une approche purement économique », précise un communiqué du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, repris par l’agence APS.
M. Oualid a « présidé une commission ministérielle le weekend dernier, avec la participation des secrétaires généraux de dix ministères pour examiner les changements profonds concernant l’ANADE, en vue d’assurer la transition de l’approche sociale actuellement en vigueur, à une approche purement économique », indique la même source.
« nombreux dépassements »
Ces réformes interviennent « suite aux nombreux dépassements que l’ANADE a connus depuis sa création, notamment à travers la propagation du phénomène des projets fictifs et des prestataires corrompus impliqués dans la dilapidation de l’argent public », ajoute le communiqué.
La commission ministérielle « soumettra un rapport détaillé au Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, avant la fin du mois en cours », avec des propositions pour « changer le mode de soutien de l’Etat aux micro-entreprises en l’orientant vers des critères économiques incitant les jeunes entrepreneurs à se lancer dans l’entrepreneuriat et le monde des affaires sur des bases réalistes et avec des objectifs générateurs de richesses et d’emplois ».
Les services du ministère de l’Economie de la connaissance, des Startup et des Micro-entreprises avaient entamé un examen approfondi de l’état de l’Agence depuis que cette dernière a été placée sous sa tutelle en octobre dernier, et relevé la nécessité de procéder à « des changements structurels dans les dispositifs de soutien des activités mis en place par l’Etat », précise le ministère.
L’ANADE a engagé des poursuites judiciaires contre les fournisseurs impliqués dans des affaires de corruption et ceux ayant escroqué les porteurs de projets, a indiqué la même source.