Des leaders politiques, des patrons d’entreprises, comme le Chinois Jack Ma, fondateur du groupe Alibaba, ainsi que des représentants de la société civile vont se réunir à Genève du 24 au 28 avril pour évaluer les conséquences de l’e-commerce pour les pays en développement.
« L’e-commerce laisse présager de nombreuses opportunités, notamment pour les pays en développement », a déclaré vendredi à Genève le Kényan Mukhisa Kituyi, secrétaire-général de la CNUCED (conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement), qui organise la manifestation.
L’agence de l’ONU, spécialisée dans les relations nord-sud, est idéalement placée pour « réunir le monde des affaires, le monde politique et la société civile », pour réfléchir sur les conséquences du développement de l’e-commerce, a-t-il ajouté.
Les quelque 700 délégués présents à Genève sont originaires de 65 pays, et des cadres dirigeants de sociétés telles que eBay, Etsy, FedEx, Jumia, Huawei, Kapruka, Paypal et Vodafone prendront la parole durant ces 4 jours de débats et de rencontres.
Selon des chiffres publiés vendredi par la CNUCED, l’e-commerce a représenté en 2015 un chiffre d’affaires de 25.000 milliards de dollars.
Les Etats-Unis sont le principal marché de l’e-commerce, avec des ventes de 7.000 milliards de dollars, suivis du Japon (2.495 milliards USD) et de la Chine (1.991 milliards).
Jack Ma, le président-fondateur d’Alibaba, numéro 1 de la vente en ligne en Chine, sera présent à Genève.
« Imaginez un monde qui rend possible à tout un chacun de faire du commerce à l’échelle mondiale, où une mère de famille en Afrique peut vendre ses paniers artisanaux à un client en Argentine, où un agriculteur philippin peut vendre ses mangues à des consommateurs au Royaume-Uni: c’est ça que peut représenter un commerce électronique global », a-t-il déclaré, dans un communiqué de la CNUCED.
Afp