Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a déclaré, ce mardi, que « l’Algérie est aujourd’hui considérée comme un fournisseur de gaz sûr et fiable, disposant d’atouts qui lui permettent de s’ériger demain en fournisseur d’électricité fiable et hautement qualifié ».
Intervenant lors des travaux de la 4e session de la Journée algéro-allemande de l’énergie, le ministre a expliqué que les capacités de production nationale dépassent actuellement 25.000 MW, avec une moyenne de consommation effective de 12.000 MW.
Il est possible d' »offrir une quantité quotidienne d’environ 10.000 MW sur le marché régional », a-t-il indiqué, ajoutant que l’Algérie ambitionne de développer une large infrastructure de transport d’électricité la reliant à la rive nord de la Méditerranée.
Une étude sur la construction du gazoduc GALSI est en cours
M. Arkab a également révélé qu’une étude sur la construction du gazoduc Algérie-Sardaigne GALSI est en cours, « avec des spécifications et des normes techniques qui s’adaptent à l’exportation d’hydrogène et d’ammoniac à l’avenir, vers l’Europe et l’Allemagne notamment », a-t-il précisé.
Le ministre de l’Énergie a expliqué que l’utilisation de ce gazoduc sera, en principe, d’exporter des quantités supplémentaires de gaz naturel vers l’Europe, en attendant la mise en place d’un marché réel et concurrentiel de l’hydrogène vert.
Le premier responsable du secteur a ajouté que le développement de cette filière est un axe important, car il est possible de développer plusieurs projets de partenariat et de coopération entre l’Algérie et l’Allemagne.
Pour rappel, au début du mois en cours, Mohamed Arkab, s’était exprimé sur la relance de ce gazoduc, lors de sa participation à Rome, à la 8ème édition du Forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée (ROME-MED).
À ce propos, le ministre avait indiqué que l’Algérie envisage de relancer le projet du gazoduc GALSI la reliant à la Sadaigne, dans le but d’augmenter ses exportations de gaz, notammer vers l’Italie.