Les métiers du web intéressent de plus en plus les Algériens. L’accès à Internet, notamment à la 4G et bientôt à la 5G sur tout le territoire national, donnera un coup d’accélérateur aux métiers du web.
Selon les données de l’Africa Developer Ecosystem 2021, les pays africains qui possèdent la plus grande nombre de développeurs professionnels sont :
Afrique du Sud : 121 000 développeurs
Égypte : 89 000 développeurs
Nigeria : 89 000 développeurs
Kenya : 60 000 développeurs
Maroc : 50 000 développeurs
Algérie : 29 000 développeurs
Tunisie : 23 000 développeurs
Cameroun : 21 000 développeurs
Éthiopie : 19 000 développeurs
Ghana : 18 000 développeurs
Le vivier de développeurs professionnels a augmenté de 3,8% pour représenter 0,4% de la main-d’œuvre non agricole du continent. Le continent africain cimptait 716.000 développeurs professionnels en 2021.
Selon le même rapport, 85% des développeurs sont des hommes. 33% sont âgés de 18 à 24 ans. 47% ont entre 25 et 34 ans. 17% des développeurs sont âgés de 35 à 44 ans et 3% ont entre 45 et 54 ans.
Le même rapport a indiqué que 16% des développeurs professionnels travaillaient en freelance en 2021, soit une hausse de 1%, alors que 5% travaillaient à temps partiel et 48% à temps plein, soit une hausse de 3% par rapport à 2020.
Les développeurs africains sont, en moyenne, plus jeunes que sur les marchés plus matures. Ils travaillent principalement dans le développement d’applications Android et Web. Ce rapport comprend 16 pays à travers le continent africain.
Une recherche directe sur la taille de la population de développeurs de logiciels a été menée sur 16 marchés et les résultats ont été extrapolés au reste des pays africains.
Les startups africaines, qui embauchent plus de la moitié des développeurs locaux, ont levé plus de 4 milliards de dollars en 2021, soit 2,5 fois plus qu’en 2020.
Avec 22 % des PME subsahariennes commençant ou augmentant leur utilisation d’Internet, le besoin de services de développement Web a augmenté, a indiqué le même rapport.
La demande accrue de travaux de développement à distance a également entraîné une augmentation des opportunités; 38% des développeurs africains travaillent pour au moins une entreprise basée en dehors du continent.