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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Le développement des PME-PMI en ligne de mire
 

«Il y a un génie algérien prouvé.» Ce sont les termes employés par le ministre du Commerce par intérim, à l’issue de sa visite, à la Safex, dans le cadre des Journées sur la promotion et l’encouragement de la production nationale. Admirateur quant aux prouesses de certaines entreprises, PME/PMI pour la majorité, Abdelmadjid Tebboune affirme que de tels résultats mènent droit vers la réalisation de l’objectif du gouvernement : consommer algérien, écrit ce matin El Moudjahid. Cette démarche poursuit le journal, a comme finalité, de réduire la facture d’importation, passée de 56 à 47 milliards de dollars entre 2015 en 2016. Et que le Premier ministre «exhorte sa réduction de 10 à 15 milliards USD supplémentaires en 2017», enchaîne M. Tebboune. Il assure néanmoins qu’en dépit de toutes ces mesures, aucun produit n’est interdit d’importation. À l’adresse des différents exposants, il fait part de la détermination du gouvernement à soutenir la «créativité», et recommande de faire augmenter le taux d’intégration, constituant un des fondements du nouveau modèle économique de croissance.

D’autres entreprises, comme le cas de l’Eniem, sont appelées à «revoir leur plan de développement». Et au ministre d’affirmer que la croissance économique se situe dans les PME/PMI, connues pour l’immédiateté des résultats, la création d’emplois et, au final, la contribution à réduire la facture d’importation qui, poursuit-il, enregistre une prise de conscience à tous les niveaux. 

 

Alors que la demande domestique sera en forte hausse : Moins de pétrole dans les trois prochaines décennies, selon Bouterfa

 
Présent hier à la 21e Journée sur le développement durable, organisée par l’Ecole nationale polytechnique (ENP) d’Alger, Nouredine Bouterfa, ministre de l’Energie, a affirmé qu’il y aura moins de pétrole dans les trois prochaines décennies, indiquant ainsi que les capacités de production pétrolière baisseraient en 2030 à 30 millions de tonnes/an contre 50 millions de tonnes/an en 2015 et 41 millions/an en 2000, rapporte ce matin Reporters. Il y aura également moins de volumes à exporter.
L’essentiel de cette production pétrolière sera, dit-il, transformé en  Algérie. Quant au gaz naturel, les capacités de production vont augmenter à 117 milliards de m3/an contre  85 milliards de m3 en 2016. Toutefois, poursuit Reporters, ce relèvement de production sera confronté à une forte hausse de la demande domestique qui sera estimée à 69 milliards de m3 en 2030, contre 40 milliards en 2015 et 20 milliards en 2000. Cela impose naturellement une transformation du modèle de consommation actuelle, avec comme priorité le développement du renouvelable et la promotion de l’efficacité énergétique. 
 

Les cinq pays africains où l’emploi est le plus menacé par la robotisation

 
Cinq pays africains sont tout particulièrement concernés par l’essor de la robotisation qui rendra automatisables jusqu’à 50% des métiers actuels, selon une étude du cabinet McKinsey récemment parue dans la revue scientifique Harvard Business Review et rapportée cette semaine par Jeune Afrique. 

« Aujourd’hui, près de la moitié des activités pour lesquelles des gens sont payés dans l’économie globale ont le potentiel pour être automatisés via une technologie adaptée », écrivent les trois co-auteurs.

Selon Jeune Afrique, pour réaliser cette étude, le cabinet McKinsey a étudié les 46 pays sur près de 200 qui représentent à eux tous 80% de la main d’oeuvre globale. Dans le monde, le pourcentage d’activités automatisables varie de 41,1% pour le Koweït à 55% pour le Japon, pour la projection la plus haute.

Sur le continent africain, cinq pays se détachent des autres : le Kenya (51,9%), suivi du Maroc (50,9%) puis de l’Égypte (48,7%), du Nigeria (45,7%) et de l’Afrique du Sud (41%).

Le cabinet McKinsey divise les pays étudiés en trois catégories. Viennent d’abord les économies développées à la population vieillissante, comme la France ou les États-Unis. Dans leur cas, l’automatisation devrait leur fournir la hausse de productivité nécessaire pour tirer leur croissance économique vers le haut.

Aux Etats-Unis, l’inquiétude monte sur les «subprime» automobiles

Et si quelque chose ne tournait pas rond dans le marché du crédit automobile américain ? S’interroge les Échos ce matin. Certes, l’économie outre-Atlantique se porte bien et les Américains continuent de s’endetter à bon marché malgré la hausse des taux de la Fed. Mais les derniers chiffres du crédit aux Etats-Unis montrent qu’ils sont de plus en plus nombreux à être en retard sur le remboursement de leurs crédits auto, dont l’encours total s’élève à 1.157 milliards de dollars. Et notamment dans la catégorie « subprime », (179 milliards de dollars), c’est-à-dire des prêts accordés aux emprunteurs les plus fragiles.

A la fin de l’année 2016, poursuit Les Échos, 23,27 milliards de dollars de nouveaux crédits auto étaient en souffrance, un plus haut depuis… 2008. Le mouvement n’est pas près de s’arrêter : les banques américaines anticipent encore des hausses de défaut en 2017. Autre source d’inquiétude, la production de crédit « subprime » a été plus élevée pour l’automobile (27,2 milliards de dollars) que pour l’immobilier (22,8 milliards) au dernier trimestre. Enfin, les analystes de Morgan Stanley tirent la sonnette d’alarme sur  le boom des « deep subprime », des crédits à risque car accordés aux ménages les moins solvables . Ils représentent près de 33 % des crédits titrisés, contre seulement 5 % en 2010.

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