Un cahier des charges pour ouvrir le parc national du Djurdjura à l’investissement privé est à l’étude au niveau du ministère de l’aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat ; a-t-on appris de source médiatique. A cet effet, une réunion prochaine regroupera plusieurs acteurs à l’instar « des gérants du parc ainsi que des représentants du ministère de l’agriculture ».
Abdelwahab Nouri, ministre en charge de ce département avait lors de sa visite à Bouira souligné que « les participants à cette réunion devront plancher sur le cahier des charges contenant les modalités et les conditions d’investir dans le parc ».
C’est ainsi que « deux zones sont identifiées dans ce cahier des charges susceptibles d’accueillir les investissements ». Le ministre a soutenu que « Bouira est tout á fait désignée pour faire du tourisme une véritable activité économique » tout en insistant sur « la nécessité de planifier la préservation du parc naturel de Djurdjura ».
Il a en outre déploré le manque d’attrait des investisseurs pour cette région alors qu’elle recèle de potentialités qui pourraient faire d’elle « un pôle touristique par excellence ».
Cependant cette région n’a enregistré qu’ « une douzaine de projets hôteliers actuellement en cours de réalisation ».
Le ministre a en outre appelé à bannir la gestion administrative du tourisme et à changer de paradigme et ce en trouvant d’autres modes de fonctionnement à même d’encourager les investisseurs à venir. Seul bémol, ces derniers sauront-ils gérer leurs projets dans le parc sans perturber l’écosystème et dégrader la région?