Dix-sept ans après l’entrée en vigueur de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, le bilan est, de l’avis des experts, largement « en défaveur de l’Algérie ». Ils évaluent le manque à gagner à 28 milliards de dollars de pertes fiscales depuis la mise en œuvre de l’accord le 1er septembre 2005.
S’exprimant ce mercredi 14 septembre, sur les ondes de la chaine 3, Ali Bey Nasri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens, a indiqué qu’ « aujourd’hui, nous avons assez de recul pour faire le bilan ».
Interrogé sur les articles qui seraient susceptibles de faire l’objet d’une révision, Ali Bey Nasri évoque essentiellement trois articles, en soulignant que « déjà, l’article premier de cet accord parle d’une relation équilibrée », ce qui ne semble pas être le cas, selon la même source.