Les accidents de la route ont pris de l’ampleur ces derniers mois, au point chaque semaine des dizaines de morts et des centaines de blessés sont enregistrés, selon les différents bilans de la Protection civile et des services de sécurité.
Rien que ce lundi, un accident de la circulation a causé la mort de 4 personnes et la blessure de 3 autres à Sétif, selon la Protection civile.
Vendredi dernier, 11 personnes ont perdu la vie suite au dérapage d’un véhicule utilitaire sur une route communale de la wilaya de Djelfa. Jeudi dernier, deux personnes sont mortes dans un accident de la route à Alger.
Le 31 août dernier, le dérapage d’un bus de transport de voyageurs sur une route de la wilaya de Naâma, a causé la mort de 10 personnes et la blessure de 42 autres.
Face à cette situation, les autorités du pays envisagent de durcir les sanctions à l’encontre des contrevenants du code de la route.
En effet, la sécurité routière a été au menu de la réunion du Conseil des ministres, présidée dimanche par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Ce dernier a indiqué que « les accidents de la route exigeaient une solution coercitive compte tenu des proportions qu’a pris ce phénomène récemment ».
Pour ce faire, le Président Tebboune a demandé « l’application des peines les plus lourdes pour les cas de non-respect avéré du Code la route, une infraction qualifiée de crime. »
Pour ce qui des véhicules de transports, il a demandé un Contrôle technique chaque trois mois.
Il a également demandé « le renforcement du contrôle sur les sociétés de transport par bus, à travers l’impérative rotation de conducteurs pour les longs trajets et le retrait du registre de commerce aux sociétés contrevenantes. »
Enfin, il a demandé d' »appliquer les peines les plus lourdes à l’encontre des parties impliquées dans la délivrance de permis de conduire aux candidats non qualifiés. »