Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé qu’il n’y avait pas de détenus d’opinion en Algérie, soulignant que toute personne qui pratique la diffamation et l’insulte sera poursuivie et jugée conformément aux dispositions du droit commun.
« Il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie et la prétendue existence de ce genre de détenus relève du mensonge du siècle », a affirmé le Président Tebboune lors de son entrevue périodique avec la presse nationale, diffusée dimanche sur les chaines de la Radio et de la Télévision nationales.
Le chef de l’État a souligné que toute personne qui pratique l’insulte et la diffamation « doit être poursuivie et jugée conformément aux dispositions du droit commun et ce, quel que soit son statut », ajoutant que « l’immunité ne concerne que les élus parlementaires » et que celle-ci « peut même être levée dans certains cas ».
Il a expliqué que quel que soit le statut de la personne, rien ne lui confère le droit de porter atteinte et de dénigrer les institutions de l’État ou les symboles de l’Histoire du pays comme l’Emir Abdelkader.
Tout en affirmant que la liberté d’expression est garantie en Algérie, à condition qu’elle s’exerce dans un cadre civilisé, le Président Tebboune a ajouté que les opposants peuvent exprimer leurs points de vue mais, a-t-il dit, qu’ils soient des porte-voix de parties activant à l’étranger, ceci ne saurait être accepté.
L’Initiative de rassemblement
Concernant l’Initiative de rassemblement, le Président Tebboune a indiqué qu’elle serait le prolongement des lois de la Rahma, de la Concorde civile et de la Réconciliation nationale et toucherait tous les fourvoyés qui ont fini par réaliser que leur avenir était assuré dans leur pays et non pas par certaines parties étrangères.
Le chef de l’Etat a donné de plus amples détails sur les parties qui seraient touchées par l’Initiative de rassemblement, précisant que celle-ci « concernera les Algériens fourvoyés qui ont fini par réaliser que leur avenir était assuré dans leur pays et non pas par les ambassades étrangères ».
Soulignant que cette initiative concernera également ceux qui « ont préféré s’éloigner pour avoir été maltraités », le président de la République a affirmé que les tentatives de certaines parties hostiles à l’Algérie « seront vouées à l’échec face à ce peuple vaillant et résistant ».
L’occasion était, également pour le Président Tebboune de rappeler que « les adeptes de la période de transition et du cinquième mandat ont essuyé un échec, de même que ceux qui tentent d’ouvrir la voie à l’intervention étrangère en Algérie. A ceux-là je dis: ne perdez pas votre temps, car nous n’accepterons point cela et nous ne l’autoriserons jamais ».
Rappelant les acquis de l’Algérie au volet économique et en termes d’investissements, « des résultats réels et effectifs », le Président Tebboune a indiqué que « les données démographiques et économiques de l’Algérie nous interpellent à l’effet d’accélérer la cadence face à cette croissance ».
« L’initiative de rassemblement sera le prolongement des lois de la Rahma, de la Concorde civile et de la Réconciliation nationale décrétées auparavant pour la prise en charge du dossier de la tragédie nationale », a
rappelé le Président Tebboune, précisant que ces trois initiatives étaient « limitées dans le temps et les délais pour en bénéficier, serrés ».
Cette initiative sera élaborée sous forme de projet de loi à soumettre au Parlement, étant « le véritable représentant du peuple », a-t-il poursuivi.