Le conseil d’administration de la société « Renault Production Algérie » a entamé des négociations avec la holding algérienne « Madar » pour entrer au capital de l’entreprise et reprendre les parts de la Société nationale des véhicules industriels « SNVI », qui en détient 34%, contre 17% pour le Fonds National d’Investissement et 49% pour Renault, avant de remettre l’usine en activité dans le nouveau format de production après révision du cahier des charges et des taux d’intégration, rapporte ce lundi 23 mai 2022 El Khabar.
Interrogée par le quotidien arabophone sur le bien-fondé de l’accord, Mme Hayat Hilal, chargée de communication chez Renault Algérie, s’est contentée de dire : « Pour l’instant, les négociations sont toujours en cours entre les deux parties, et l’annonce officielle de l’accord avec Madar n’a pas été conclu », sans fournir d’autres détails sur le dossier, selon la même source.
Par ailleurs, les responsables de la société « Renault Production Algérie » attendent l’autorisation exceptionnelle du Ministère de l’Industrie pour le dédouanement de 10.000 kits actuellement bloquées au port d’Oran pour achever le montage des voitures restantes au niveau de l’usine Oued Tlélat, qui maintient 320 ouvriers pour continuer l’activité.
Interrogé hier dimanche sur le dossier des véhicules, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a indiqué qu’il y avait des contacts avec de grandes entreprises, mais le cadre juridique n’était pas prêt.
Le ministre de l’Industrie a expliqué qu’avec la publication de la nouvelle loi sur l’investissement, il y aura de grandes entreprises dans le domaine de la fabrication des véhicules, des tracteurs et des bus, avec un taux d’intégration élevé.