Un PDG controversé à la tête de Sonatrach
Abdelmoumen Ould Kaddour a été installé hier, dans le poste de P-dg de Sonatrach, en remplacement de Amine Mazouzi, a annoncé le ministère de l’Energie dans un communiqué reprit par El Watan. Le journal rappelle que le nouveau PDG de Sonatrach, polytechnicien diplômé du Massachusetts Institute of technologie (Etats-Unis), est connu pour ses antécédents judiciaires. Il a été condamné, en février 2007, par le tribunal militaire de Blida à 30 mois de réclusion, dans le sillage du scandale Brown and Root Condor (BRC), joint-venture entre Sontarach (51%) et Halliburton, soupçonné d’avoir bénéficié de nombreux marchés publics en violation de la réglementation en vigueur.
Ould Keddour, poursuit El Watan, patron du BRC au moment des faits, avait été arrêté par les agents du DRS pour « divulgation d’informations classées secret défense ».
Économie : les propositions du FMI à l’Algérie
Dans un point de presse organisé hier, à l’hôtel El Aurassi, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), a suggéré une nouvelle «pilule» pour faire sortir l’économie nationale de la crise, écrit l’Expression. Pour sortir de cette situation, indique le chef de la délégation du FMI, il faut élargir l’assiette fiscale et la maîtrise des dépenses courantes, discipliner la gestion budgétaire et l’amélioration du climat des affaires et des crédits. Une véritable feuille de route qui peut donner des résultats et permettre à l’économie nationale de «frémir», mais chat échaudé craint l’eau froide. Sa proposition d’élargir l’assiette fiscale ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat des Algériens déjà malmené par les quelques taxes contenues dans la loi de finances 2017, estime le quotidien qui ajoute que pour le responsable du FMI, «l’Algérie affiche un taux de croissance de 3,4% en fin 2016, mais qui vient d’être revu à la baisse, soit 3,2%». Tout cela s’explique par le choc pétrolier qu’à connu l’Algérie, indique-t-il. Il mentionne le taux d’inflation qui a atteint 6,4% fin 2016, et aujourd’hui a connu une hausse de 8,4% et le taux de chômage a atteint 10, 5%, touchant les tranches de jeunes et de femmes, néanmoins, l’Algérie a fini par sortir de cette situation difficile parce qu’elle a des réserves de changes même si elles sont amoindries, avoisinant 112 milliards de dollars.
Bouchoureb prend part à Maurice à la réunion inaugurale de la Plateforme économique africain
Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb a pris part lundi à Port Louis (Maurice) à un panel lors de la réunion inaugurale de la Plateforme économique africaine et durant lequel il a présenté l’expérience de l’Algérie dans le domaine de l’énergie, selon un communiqué d’Algérie presse service. M. Bouchoureb « a fait part à cette occasion de l’expérience de l’ Algérie dans le domaine de l’énergie et de sa contribution pour les pays du voisinage » tout en relevant « l’intérêt et la nécessité à accorder au secteur de l’énergie afin de faire face aux défis actuels et futurs ». En marge des travaux, poursuit l’APS, M. Bouchouareb a eu un entretien avec le président du Zimbabwe M. Robert Mugabe qui l’a chargé « de transmettre ses salutations à son frère le président de la République Abdelaziz Bouteflika ». Le ministre de l’Industrie et des mines s’est également entretenu avec le président de Madagascar Hery Rajaonarimampianina, le président de la Commission de l’Union africaine (UA) M. Moussa Fakih, Mme Louisa Diogo vice-présidente de la fondation de l’Union africaine et ancienne Première ministre du Mozambique ainsi que le ministre du Développement industriel du Mali.
Toutes les importations seront soumises aux licences
Le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune a joint la parole à l’acte. Après avoir déclaré il y a quelques jours que la totalité des importations du pays seront soumises à la délivrance préalable de licences, la direction générale du commerce extérieur du ministère vient de diffuser un communiqué confirmant ses déclarations. Selon l’Econews, dans un communiqué rendu public hier, « le ministère du commerce (Direction générale du commerce extérieur) informe l’ensemble des opérateurs activant dans le domaine de l’importation des produits destinés à la revente en l’état, que tous les produits destinés à la consommation finale, sont désormais soumis au régime des licences d’importation ». D’après l’Econews, tout opérateur économique, remplissant les conditions exigées par la législation et la réglementation en vigueur, peut introduire une demande de licence d’importation du produit ciblé, en déposant auprès de la Direction du Commerce de wilaya territorialement compétente, sa demande dans un délai de 20 jours à compter de la date de la première parution de cet avis par voie de presse. Le site web rappelle que le ministère avait anticipé déjà en annonçant des quotas de bananes et une interdiction d’importation d’oranges ou de pommes durant les périodes de récolte.
Aux Etats-Unis, certains analystes prédisent déjà la mort du wi-fi
Le wi-fi gratuit a longtemps été un moyen d’attirer les consommateurs dans les Starbucks et autres chaînes de cafés américains, écrit Les Échos. Mais l’argument ne fait plus autant d’effet que par le passé. La banalisation des forfaits avec données illimitées par un nombre croissant d’opérateurs télécom a en effet changé la donne, puisque les utilisateurs n’ont désormais plus besoin de s’approcher régulièrement d’un accès wi-fi. Et la tendance ne risque pas de s’inverser : le cabinet de conseil Telecom, Media & Finance Associates estime que le recours au wi-fi dans les aéroports, les stades ou les restaurants, qui représente aujourd’hui la moitié du total de l’utilisation des données mobiles, devrait tomber à un tiers à mesure que les utilisateurs changent leurs habitudes.