A partir de ce mercredi 22 mars, toutes les importations de produits finis sont suspendus, et attendent d’être libérées par les licences, selon ’une note émanant des banques à l’adresse de tous les operateurs « toute nouvelle domiciliation portant sur importation de produits destinés à la revente en l’état destiné à la consommation finale, est suspendue nous vous tiendrons au courant de toute mise à jour ou précision que nous recevrons de nos institutions de tutelles,
Ceci étant, il est rappeler que durant cette semaine, le ministère du Commerce avait pris la décision de soumettre toutes les importation à de licences « Le ministère du commerce (Direction générale du commerce extérieur) informe l’ensemble des opérateurs activant dans le domaine de l’importation des produits destinés à la revente en l’état, que tous les produits destinés à la consommation finale, sont désormais soumis au régime des licences d’importation ». Tout opérateur économique, remplissant les conditions exigées par la législation et la réglementation en vigueur, peut introduire une demande de licence d’importation du produit ciblé, en déposant auprès de la Direction du Commerce de wilaya territorialement compétente, sa demande dans un délai de 20 jours à compter de la date de la première parution de cet avis par voie de presse »c’est ce que stipule le communiqué du ministère du Commerce, rendu public lundi dernier
Une mesure que le ministre avait précédé par des dispositions d’ interdiction d’importation d’oranges ou de pommes durant les périodes de récolte, et des quotas pour les bananes.
Pour le ministre du Commerce par interim, l’ultime l’objectif, par cette conjoncture difficile est de réguler le marché, lutter contre la surabondance à certaines périodes de l’année et la rareté à d’autres périodes, et réduire la facture des importations qui a triplé en dix ans.
Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune avait a indiqué que « les achats extérieurs de produits considérés de première nécessité pour le citoyen seront assujettis à des licences automatiques. Il s’agit de la semoule, le blé, l’huile, le sucre, le lait et les médicaments dont les licences seront renouvelées automatiquement selon ses affirmations ».
A cet effet, les importateurs doivent accompagner leurs demandes d’un dossier comptant les documents suivants: Une copie du registre du commerce, justifier une expérience dans l’importation du produit qu’il propose d’importer, une facture proforma indiquant le produit, la quantité, la valeur et l’origine du produit, un extrait de rôle apuré, une attestation de mise à jour avec la Cnas et/ou la Casnos, une (1) copie de la carte d’identification fiscale, un questionnaire d’identification de l’opérateur économique à renseigner (téléchargeable sur le site web sus indiqué), les bilans fiscaux des trois années, ainsi que les documents justifiant les capacités financières et des moyens de stockage sous forme de titres de propriété ou de location.
Pour les observateurs, le consommateur déjà accablé par l’envol des prix des produits alimentaires, et une inflation qui avoisine les 8%, se verra de surcroit, contraint de gérer l’éventuel pénurie qui découlera du système de licence d’importation, et ce à la veille du mois sacré