Le directeur de la coopération au ministère de l’enseignement supérieur (MESRS), Arezki Saïdani, a révélé aujourd’hui que plus de 75 accords internationaux ont été signés, notamment durant la pandémie.
Intervenant à la radio chaine 3, il a affirmé que l’université algérienne s’ouvre, de plus en plus, à l’étranger. Objectif : moderniser l’enseignement et développer la recherche. Cette redynamisation de la coopération obéit à « la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé l’Université à s’ouvrir aussi bien sur son environnement national qu’international », explique le représentant du ministère.
Pour mettre en œuvre cette orientation, le MESRS vise plusieurs objectifs. D’abord : « améliorer la qualité de la formation et sa pertinence pour que l’université algérienne puisse former des cadres qui disposent des compétences scientifiques, techniques et managériales, capables de s’insérer dans le secteur socio-économique et de s’adapter aux évolutions du marché du travail, qui devient de plus en plus complexe », détaille M. Saïdani
En second lieu, il s’agit de renforcer la recherche scientifique. Pour le responsable de la coopération, il faut appliquer la recherche dans tous les domaines. « La recherche fondamentale, conjuguée à la recherche industrielle, constitue le vecteur essentiel pour promouvoir la recherche et trouver des solutions pratiques dans les domaines industriel, agricole ou autre. » Selon lui, « le défi face à la mondialisation, c’est l’indépendance économique.»
L’Algérie multiplie également les accords interuniversitaires, qui lient les universités algériennes à des universités étrangères. « Le MESRS compte 1098 conventions interuniversitaires internationales, auxquelles s’ajoutent 678 conventions en cours d’études », annonce Arezki Saïdani. « Un chiffre impressionnant », commente-t-il, auquel s’ajoutent les quelque 3000 manifestations scientifiques internationales organisées chaque année par le MESRS. Ce programme a été chamboulé par la pandémie. Pour autant, « le MESRS a pu en organiser 334, en partenariat avec 107 pays et avec la participation de 2384 enseignants chercheurs étrangers », précise le directeur de la coopération.