Le journal Afrique Times a publié dans son édition du 13 mars dernier, le classement des écoles de commerce dans l’Afrique francophone.
MDI-Alger figure dans ce classement des business school à côté de 4 écoles marocaines, deux sénégalaises et une tunisienne.
D’emblé, le journal avertis que « un peu partout en Afrique et surtout dans les régions suscitées, les écoles de commerce sont de plus en plus nombreuses, mais tous ces établissements n’offrent pas forcément une éducation de haute qualité. »
Pour la réalisation de cette classification, le journal s’est basé sur six critères : l’ouverture de l’établissement à l’international, la reconnaissance de l’établissement au niveau international, la présence d’un département de recherche, le niveau et qualité du système pédagogique, la relation de l’établissement avec les entreprises, et enfin le niveau d’attractivité de l’école de commerce.
Ce n’est pas la première fois que MDI est cité dans les classements internationaux. En effet cet institut est présent régulièrement dans le classement annuel du magazine Jeune Afrique et le classement EDUNIVERSAL.
Contacté par nos soins, le directeur de MDI-Alger confirme qu’il était très fier de ce résultat qui honore non seulement MDI mais toute l’Algérie. « MDI s’est toujours fixé comme objectif de répondre aux exigences du marché national en termes de compétences managériales avec une qualité académique irréprochable ; qualité bien perceptible dans le nombre de partenariat avec des universités et grandes écoles prestigieuses à l’instar des universités Dauphine, Sorbonne, Nice et de HEC-Montréal et dans un système qualité certifié par un organisme certificateur indépendant ».
Sur la question de l’ouverture de l’enseignement supérieur à l’initiative privé, le directeur de MDI (également vice-président du FCE) a rappelé l’existence d’une loi d’orientation qui date du mois d’avril 1999, mais qui n’a à ce jour pas vu d’application sur le terrain.
Cette situation est préjudiciable à notre pays dans la mesure ou beaucoup de jeunes algériens s’inscrivent dans des universités privées étrangères (Tunisie, France, Turquie…) ce qui engendre non seulement une sortie considérable en devise mais également une fuite « prématurée » de compétences !!!
Le directeur de MDI rappelle à ce sujet, et à titre d’exemple, que l’ouverture de l’enseignement supérieur au privé en Tunisie, date de juillet 2000, c’est-à-dire une année après la promulgation de la loi en Algérie. Il constate que 17 ans après, la Tunisie dispose de plus d’une centaine d’instituts et d’universités privés qui recrutent en partie leurs étudiants en Algérie et en…Afrique.
Mais notre interlocuteur reste optimiste au regard du nouveau dispositif que vient de promulguer le ministère de tutelle « le nouveau cahier des charges est conçu de manière à faciliter la constitution du dossier d’accréditation. Il reste seulement le lancement de l’opération de dépôt de dossier… ».
Espérant que cela ne prendra pas quelques années encore !
Voir le classement sur AfriqueTimes.
El Kebir