La chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) est désormais réorganisée. Un décret exécutif vient de sortir dans ce sens, dans le dernier journal officiel.
La chambre est placée sous la tutelle du ministre chargé du commerce. Son siège est fixé à Alger. La chambre est, au plan national, un organe représentant auprès des pouvoirs publics, les intérêts des secteurs du commerce, de l’industrie et des services.
La chambre est un espace de concertation et de coordination pour les opérateurs économiques, leur permettant de contribuer à la formalisation d’une stratégie nationale visant à diversifier et à valoriser le produit national et à renforcer l’équilibre et le développement du tissu économique. Elle est chargée, notamment : d’entreprendre toute action visant la promotion et le développement des différents secteurs de l’économie nationale et leur expansion ; de fournir aux pouvoirs publics, sur leur demande ou de sa propre initiative, les avis, les suggestions et les recommandations sur les questions et préoccupations intéressant les secteurs du commerce, de l’industrie et des services ; d’œuvrer à l’élaboration d’une carte nationale sur la localisation des opérateurs économiques selon la nature de leurs activités ; de contribuer à l’identification et à la désignation des branches des industries productives et d’une cartographie du produit national.
Elle se chargeait aussi d’organiser la concertation entre ses adhérents ; de réaliser toute action d’intérêt commun pour les chambres de wilaya et d’encourager les initiatives locales ; d’organiser ou de participer à l’organisation des rencontres, manifestations économiques, foires, colloques et journées d’études ; de représenter ses membres auprès des pouvoirs publics et de désigner des représentants auprès des instances nationales de concertation et de consultation ; d’éditer et de diffuser toutes publications, articles et magazines en rapport avec son objet ; d’engager des études à caractère socio-économique en liaison avec son objet et nécessaires à la réalisation de ses travaux ; de collecter, d’exploiter et de diffuser les données économiques et de contribuer à la moralisation de l’activité commerciale.
La chambre peut créer, administrer ou gérer des établissements à usage de commerce, d’industrie et des services tels que des écoles de formation professionnelle et spécialisées, y compris de formation de niveau supérieur et de perfectionnement, des établissements de promotion et d’assistance aux entreprises, des établissements de soutien à ses activités et des infrastructures à caractère commercial et industriel.