Agroalimentaire : plaidoyer pour la protection des entreprises algériennes
L’optimisme règne chez les patrons si l’on doit se fier aux propos d’Abdelwahab Ziani, le président de la fédération agroalimentaire et de la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA).
Selon le Soir d’Algérie, le terrain est encore semé d’embûches puisque les investisseurs «souffrent encore à cause de la lourdeur de la machine bureaucratique», mais désormais c’est à un tout autre environnement que les entrepreneurs auront à faire, depuis qu’il a été décidé que cinq ministères et les wilayas soient impliqués sous la tutelle du Premier ministère pour accompagner les entrepreneurs notamment pour «débureaucratiser là où ça bloque», pour reprendre les mots d’Abdelwahab Ziani, l’invité de la rédaction de la Chaîne 3, hier.
D’après le journal, l’instauration du Comité de suivi par le Premier ministre, il y a de cela deux jours, semble détenir tous les arguments pour rassurer les investisseurs et surtout donner des gages pour que les bonnes intentions des hommes d’affaires ne se heurtent plus à cette bureaucratie qui fait que «pour qu’un entrepreneur arrive à réunir la paperasse nécessaire, cela requiert entre un et cinq ans». Ce sont là des signes forts des pouvoirs publics en direction des investisseurs auxquels il tardait de voir l’administration aller au même rythme que l’entreprise.
Des signes forts, selon le quotidien, qui restent à traduire par des actes concrets afin que soient levées les entraves administratives, bancaires et autres.
Immobilier : les prix en augmentation en 2016
Après une stagnation de plus d’une année et malgré la baisse significative des transactions immobilières, les prix de location et de vente restent à des niveaux élevés, écrit le magazine électronique l’Econews.
C’est en effet, ce qui ressort de l’analyse menée par le premier site immobilier en Algérie «Lkeria.com», sur les prix des locations des locaux à usage d’habitation durant l’année 2016. Lkeria.com, rappelons-le, avait tablé sur une augmentation progressive des prix dès le 2éme semestre 2016.
Le site propose un résumé de la situation du marché durant l’année 2016 et les perspectives pour 2017. Concernant, l’évolution des loyers d’appartements et des niveaux de villas, le communiqué de Lkeria.com, souligne que dans les grandes villes du pays, le loyer reste en augmentation. Certes faible, mais continue à augmenter. A Oran, le loyer passe en 2016 à 36 954 DA par mois en moyenne pour un F3. Constantine, Bejaia et Annaba ont connu le même sort. Pour Annaba la location dans un quartier calme se négocie à 34 220 DA pour une location d’un F3 selon les annonces immobilières d’Annaba (les chiffres avancés représentent la moyenne des loyers à travers toute la wilaya en prenant en compte tous les quartiers).
« Tous les produits non essentiels soumis à une licence d’importation», selon Abdelmajid Teboune
Pas de marche arrière concernant l’introduction des licences d’importation. Le Gouvernement compte poursuivre cette démarche pour réduire les dépenses. Plusieurs mesures ont été prises pour l’organisation de l’opération de l’octroi des licences, selon les spécificités de chaque produit, écrit ce matin Horizons.
C’est dans ce sens que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que tous les produits exceptés ceux revêtant un caractère essentiel pour les citoyens seront soumis à une licence d’importations dans un souci de réguler le marché.
« Tous les produits qui entreront désormais en Algérie seront soumis à une licence » a déclaré Tebboune, ce mercredi 15 mars, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) et le Centre National du Registre de Commerce (CNRC).
Horizons rappelle que les licences d’importation des produits de bases tels que la semoule, le blé, l’huile, le sucre, le lait et les médicaments seront renouvelées automatiquement pour éviter toute rupture sur le marché.
Pourquoi l’économie mondiale reste « accro » au dollar
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la part des Etats-Unis dans le PIB mondial est passée de 30 % à environ 18 %, lit-on dans le Monde économie. Les autres économies avancées ont également enregistré des baisses continues de leurs parts respectives. Celle de la Chine a, elle, presque quadruplé, atteignant environ 16 % (juste derrière les Etats-Unis), et celle des marchés émergents est passée d’environ 40 % à 60 %. Pourtant, la finance mondiale ne répercute pas ce changement d’équilibre.
Le journal rappelle que les accords de Bretton Woods (1944) ont institutionnalisé le rôle du dollar américain comme principale monnaie de réserve et, jusqu’aux années 1970, environ deux tiers du PIB mondial ont été ancrés sur le billet vert. Le reste se partageait essentiellement entre la livre sterling et le rouble soviétique. Dans une étude récente que j’ai menée avec Ethan Ilzetzki et Kenneth Rogoff, nous avons établi que le dollar américain a conservé, et de loin, sa position dominante comme monnaie de réserve.
Plus de 60 % de tous les pays, représentant plus de 70 % du PIB mondial, l’utilisent comme monnaie de référence. D’autres facteurs, comme la proportion du commerce facturée en dollars et la part d’actifs américains (notamment les bons du Trésor) dans les réserves de change des banques centrales, suggèrent un degré similaire de domination du dollar.