La commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie et du commerce de l’Assemblée populaire nationale (APN) a révélé les résultats de l’enquête menée par la commission d’enquête parlementaire du Sénat, sur la pénurie de l’huile de table.
Le président de la commission d’enquête, Smail Kouadria a indiqué que le département ministériel de Kamel Rezig a une grande part de responsabilité dans la crise de l’huile de table, ainsi que certains producteurs de cette matière.
Le même responsable a ajouté que les fausses informations sur les réseaux sociaux affectaient le modèle de consommation et exacerbaient la crise, à cela s’ajoute l’absence d’informations précises, une mauvaise communication, le silence des autorités concernées et l’accent mis sur la présentation d’arguments et de déclarations peu convaincantes, en limitant les causes de la crise à la spéculation.
Selon les résultats de cette enquête, certains producteurs ont refusé d’augmenter les quantités de production de l’huile de table, prétextant la faiblesse de la marge bénéficiaire.
Certain de ces producteurs ont même indiqué à la commission d’enquête parlementaire qu’ils n’avaient pas perçu leur compensation, de la part du ministère du Commerce, consacrée dans le processus de la vente au prix subventionné.
Le président de la commission d’enquête a aussi révélé des dépassements impliquant davantage le département de Rezig. Selon la commission, un producteur d’huile de table installé à Ain Melilla, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, n’a pas reçu sa part de compensation depuis janvier 2021, à ce jour.
La même commission a également accusé le ministère concerné d’avoir pris des décisions improvisées, notamment l’interdiction de la vente de l’huile de table aux moins de 18 ans accompagnée de déclarations inconsidérées.
